Chapitre 43

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Il me jette sur une table et verrouille la porte derrière lui. Il jette mon sac à l'autre bout de la pièce. Mon sac...
Qui contient mon arme.

Il retire sa ceinture et la passe derrière mon cou, m'obligeant à me rapprocher de lui.

Il plaque ses lèvres contre les miennes
Je le repousse et lui donne un coup de pied dans le ventre.

Il se plie en deux mais il me retient par le bras au moment où je voulais partir.

En une fraction de seconde il me ligote les mains et les jambes et me couche sur le sol.

Je suis foutue.

Il revient sur moi et mordille mon cou. Mes larmes coulent sur mes joues. Je suis foutue. Terriblement foutue. A ce moment-là je ne pris que pour une chose : qu'il vienne me sauver. Mais non. Aucune nouvelle de lui.

Je sanglote tant dit qu'il se déshabille.

Il me mordille de partout. Il descend progressivement ma culotte, prêt à ne faire de moi qu'une bouchée.

Quelqu'un frappe à la porte.

- Monsieur Thomas ! C'est bientôt à vous.

Il frappe le sol avant de se rhabiliter.

- Toi tu ne bouges pas ! M'ordonne t'il

Il claque la porte derrière lui.
Je ne sais pas comment je fais mais j'arrive à remonter ma culotte.
Je saute à pied joint jusqu'à la table où je m'y assois.

Je fouille dans mon sac et récupère mon Layeul. Je me libère. Saisis mon sac et cours.

Je me faufile le plus vite possible entre les personnes, ignorant leur insultes quand je leur fonce dedans.

Je fonce dans un dos et je tombe au sol. Évidemment je cours la tête baissée, je ne veux croisé le regard de personnes.
Je me protège le visage mais on repousse ma main. Je lève les yeux vers la personne devant moi.
C'est Marc.

- Lucie ? Que fais-tu là ?
- C'est une longue histoire ! M'empressai je de dire

Je me relève et l'emmène loin de la foule qui applaudit Paul.

- Tu peux me rendre un service ? Lui demandais je
- Oui bien sûr.
- Ramène moi chez moi.. S'il te plaît.

Il se tait un moment.

- Et ton copain ?
- Mon copain ?
- Oui. L'homme avec qui tu es arrivée toute à l'heure. Vous avez attiré l'oeil de tout le monde.
- Ce n'est pas mon copain. Et... Il est saoul. Il ne peut pas me ramener.
- Bon d'accord. Viens avec moi.

Il me fait monter dans sa voiture et on roule jusqu'à la villa.

Il se gare devant le portail. Les lumières sont éteintes, pourtant la voiture de James est garée dans l'allée.

- Merci. Soufflais je
- Si tu as besoin de quoi que se sois n'hésite pas.
- Merci beaucoup Marc. Je te revaudrai ça.

Et il repart.

Je passe le portail et entre dans la villa. Je pose mes chaussures. James doit être au lit. Pourtant je n'ai eu aucune nouvelle de lui. Il aurait pu me prévenir.
Je passe dans salle à manger/cuisine pour boire un verre d'eau. Il faut que je retire ce goût de ma bouche. Je passe devant le miroir.
Je fais peur à voir. Mon liner a coulé sous les larmes et mon rouge à lèvres s'est étalé, laissant ressortir le sang de mes lèvres.
Je ne sais pas comment Marc ne m'a pas plus posé de question que ça vu ma gueule.

Je monte les escaliers doucement. Je pousse la porte de la chambre.

Je laisse tomber mon sac et me fige sur place devant le drame qui se passe sous mes yeux.

The Black Roses # 01Où les histoires vivent. Découvrez maintenant