The Black Roses # 01

Chapitre 20

- J'ai lu ton mot. Dit il
- Bien. Maintenant tu vas me dire la mission.
- Il n'y a pas de mission.
- Alors je peux rentrer chez moi.
- Non ! Je veux te parler !

Je me rassois en soufflant.

- Je t'écoute.
- Je m'excuse aussi. De t'avoir accueilli cette nuit. Moi aussi ça m'a mis mal à l'aise.
- Tant mieux. Je peux partir ?
- Non. Je ne regrette pas ce que j'ai fait.
- Moi si.
- TU VAS ARRÊTER DE ME COUPER LA PAROLE !?
- Non. C'est comme ça que ça fonctionne entre nous. Tu voulais parler avec moi. Pas que tu parles seul.
- Et ben je veux parler !

Je souffle et me relève. Je prends mon sac.
Il m'attrape le bras et me plaque contre le mur.

- Je ne regrette pas ce contact. J'ai bien fait. Tu en avais besoin.
- Oui c'est vrai. Bon aller je dois partir.

Il me presse contre le mur.
Son souffle sent l'alcool.
Ça m'aurait étonné !

Ses mains se posent sur mes hanches. Je les repousse immédiatement.

- Ne me touches pas ! M'écris-ai-je
- Je fait ce que je veux.

Je lui retourne le bras et le plaque contre la table.

- PAS AVEC MOI !

Il se relève et braque son arme dans ma direction.

- Tu l'ouvres encore, je te tue !

Je lui donne un coup de pied dans le ventre.
Il se plie en deux avant de me donner une gifle.
Je lui la rends instantanément.
Il me prends les bras et me pousse contre le mur, je rebondis et tombe à genoux sur le sol.

- T'AS PAS COMPRIS ! S'écrit t'il

Je me relève et lui fait face. Il n'est pas lui même. Quand il se réveillera il ne saura pas pourquoi je le déteste.

- JE NE SUIS PAS À TES ORDRES ! M'écris-ai-je

Je lui prends l'arme des mains et la jette le plus loin possible de nous.

- Espèce de connasse !
- Je te rends le compliment enculé !
- Ne-

Il s'avance vers moi.

- Ne me touche pas ! Va te faire foutre !
- Salope !
- Fils de pute !
- Pétasse !
- Enculé !
- Pute !
- Connard !
- Sac à merde !
- Pti' con !
- Trou du cul !
- Tête de bite !
- Fini à la pisse !
- Tocard !
- Pouffiasse !
- Branleur !
- Idiote !
- T'es aussi paumé qu'un fils de pute le jour de la fête des pères !

Il marque une pause, me regarde de haut en bas.

- Dit celle qui n'en a plus.

Je me fige sur place. Je sens les larmes me montées aux yeux.
Je lui mets une gifle, un coup de pied dans le ventre et je le projette contre le bureau.
Je hurle de rage.

Il s'écroule par terre.

Je le bât. De toute mes forces, je le frappe, le harcèle de coups en tout genre, aucune partie de son corps n'est épargnée. Il saigne de la lèvre, son coude est ouvert, ses vêtements sont tachés.

Ça ne me ressemble pas d'être autant violente mais... Ça m'avait mis la rage.

Je le laisse planter là. Recroquevillé sur lui même. Gémissant de douleur et me suppliant d'arrêter.

Je récupère mes affaires. Lui jette un coup d'œil, je m'en veux...

Je quitte la pièce principale et descend d'un étage et me réfugie dans le salon.

Je me mets à pleurer comme jamais. Je tremble.
Je m'en veux.
Je ne regrette pas.
Je le déteste.

Mais il m'attire...