Chapitre 36

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PDV DE JAMES

J'ouvre la porte et tourne la tête de gauche à droite. Il n'y a personne.
Je ferme la porte et ordonne à Lucie de la verrouiller et de rester cachée. Quoi qu'il arrive !

Je descends les escaliers, parcourant la maison. Il fait entièrement noir. Je ne peux me fier qu'à mon ouïe, pas très fine, pour savoir où se cache ce fils de pute.

Je me faufile entre les meubles pour trouver un interrupteur. J'allume mais je ne vois toujours personne.

Je claque les portes des placards, des pièces, je fouille les armoires, le sellier, toujours personne.

Je me baisse pour fouiller le dernier placard quand j'entends un bruit. Je me retourne, mon arme pointée.
Je vois enfin le type, enfin son corps car je ne vois pas son visage.
Lui aussi est armé, qu'il tends dans ma direction.

Il tire mais me rate de justesse. Je lui renvoie sa balle, mais à ma grande surprise il l'évite.

Il s'avance vers moi, jette mon arme loin de moi et me saisit le cou.

Il me soulève du sol et me jette contre un mur, sur le quel je rebondis.
Je me met à tousser lorsqu'il retire sa main de ma gorge, il m'avait presque étouffer. Le voilà plus fort que ce que j'imaginais.

Il revient à la charge en me donnant une droite. Il me faut bien trente secondes pour reprendre mes esprits.
A peine suis je revenu sur Terre qu'il me frappe le ventre. Je me plis en deux et tombe sur le sol.

Il plante son pied dans mes côtes.

J'étouffe un gémissement de douleur. On peut pas dire qu'il est délicat.

Il se place au-dessus de moi et me bat de coups dans la mâchoire.

Ses mains cognent mon visage en sang, mes larmes ne font rien face à sa rage.

Une fois mon visage bien terminé il craque chacun de mes doigts jusqu'à ce que j'en hurle de douleur.

Mes bras, mes jambes, mon visage, tout mon corps me brûle, me fait mal.

Il se place à côté de moi, arme son
bras de nouveau.

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PDV DE LUCIE

Je suis cachée dans le dressing, j'entends des cris, des hurlements.
Ce ne sont pas ceux du type.

Je me mets à pleurer, imaginant le pire.

Je prends une grande inspiration, fouille le dressing à la recherche de mon arme, la saisie et descend en vitesse dans le salon.

Je reste sans voix devant l'homme, frappant quelque chose, ou plutôt quelqu'un : James.

Il ne me reste qu'une chose à faire.
Je charge mon arme.

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PDV DE JAMES

J'entends un bruit.
Bruit que je connais parfaitement.
Il ne finit pas son geste et tombe sur mon ventre ce qui me fait hurler.

Je lève les yeux et découvre Lucie, son arme à la main, dans la  direction du type. Elle respire fort, elle pleure pour être exacte. Elle semble sous le choc lorsqu'elle pose ses yeux verts luisant sur moi.

Elle porte une main sur sa bouche et recommence à pleurer.

Je pousse le corps sans vie de l'homme qu'elle vient de tuer et pose mes mains sur le sol, je hurle de nouveau.

Elle se précipite vers moi, lâche son arme sur le sol et passe son bras autour de ma taille. Elle m'aide à me relever.

Elle m'aide à monter les escaliers et me conduire dans la salle de bain, elle m'assois sur la baignoire.

Elle sort une trousse rouge d'un placard et la pose à mes pieds.
Elle s'assoit par terre et sort des compresses. Je la regarde faire.
Elle verse un peu de désinfectant sur l'une d'elle et me l'applique sur une plaie de mon bras.

- Attention ça va piquer. dit elle

Elle désinfecte le reste de mon corps, je me mord la lèvre inférieure pour éviter de crier.

Elle désinfecte l'arcade de mon soucil, ma joue, ma lèvre et bande mes mains avec délicatesse.

- Voilà c'est terminé. Dit elle en rangeant le tout.
- Merci. Soufflais je
- Je t'en pris.

Elle se relève mais je la retiens pas le bras. Je l'oblige à se rassoir.

- Je peut te poser une question ? Demandais je
- Oui ?
- Pourquoi tu pleurais toute à l'heure ?
- Je... J'ai paniqué en entendant des cris... J'imaginais le pire. Et le pire était réalité.
- Je t'avais pourtant bien dit de ne pas sortir. Sous aucun prétexte. Tu m'a désobéi.

Elle ses relève, elle est furieuse.

- Tu voulais crevé ? Si c'était ça fallait me le dire plus tôt !
- J'ai pas dit ça. Je géré la situation.
- Mon cul ! Tu te fous de ma gueule ! Un peu de plus et je te retouvais inconscient. Je n'imagine même pas la suite si il m'aurait trouvé. CEST ÇA QUE TU VEUX ?!
- J'ai quand même sacrifier mon beau visage pour une salope comme toi.

Elle me dévisage, serre les dents et sa main viens claquer ma joue.

- VA TE FAIRE FOUTRE ENCULÉ ! VA BIEN TE FAIRE FOUTRE SALE FILS DE PUTE ! VA TE FAIRE VOIR SALE CON ! ET NE M'APPELLE PLUS JAMAIS SALOPE ! JAMAIS !

Elle claque la porte, me laissant seul dans la salle de bain.

Et voilà j'ai merdé...

Encore. 

The Black Roses # 01Où les histoires vivent. Découvrez maintenant