POINT DE VUE DE GEORGIA :
Cela faisait maintenant deux heures que nous faisions les boutiques et la chose qui m'avait sauté aux yeux était que Vitaly n'était pas du tout un de ces hommes chiants, qui veulent en finir au plus vite avec le shopping et quelque part, ça m'avait mise à l'aise.
J'avais suffisamment de vêtements pour tenir toute la vie sans jamais me racheter quoi que ce soit.
— Tu as faim ? me demanda Vitaly en rangeant son téléphone dans sa poche.
Je tournais la tête vers lui pour hocher la tête, mais mon regard se posa sur le magasin derrière lui : une librairie. Cela faisait extrêmement longtemps que je n'y avais pas mis un pied.
Est-ce que cette librairie a l'odeur de papier neuf ? Comme celle qui était à côté de chez moi ? Est-ce que les livres étaient tous bien à leur place ou les gens avaient-ils pris des livres avant de finalement les reposer, mais pas au bon endroit ?
— Tu veux qu'on entre ? me proposa Vitaly en comprenant ce qui accaparait mon attention.
— Tu veux bien ? m'étonnais-je.
Mes parents avaient toujours détestés entrer dans des librairies avec moi parce que souvent, je m'étais un petit moment avant de décider ce que je désirais ou non acheter.
Le regard de Vitaly alterna entre moi et la librairie avant qu'il ne me pousse légèrement, sa main au creux de mes reins, me faisant pénétrer dans la librairie.
— Monsieur Varlamov ? s'écria une des vendeuses qui était à la caisse.
Je fronçais les sourcils et Vitaly ne lui accorda aucun regard. Il m'attrapa par le coude et me fit passer devant lui.
— Avance et ne la regarde pas.
— Tu l'as connais ? demandais-je néanmoins en tournant dans un rayon bien précis.
— Non, mais elle oui. Espérons qu'elle ne ramènera pas tous les journalistes, marmonna-t-il en me suivant. Je t'ai fait mal ?
Je me tournais et plissais les yeux, lui montrant que je ne voyais pas où il voulait en venir.
— Ton coude, précisa-t-il.
Comprenant qu'il faisait allusion du moment où il m'avait attrapé le coude pour m'empêcher de m'arrêter, je secouais négativement la tête.
J'arrivais enfin devant l'étagère que je cherchais et observais les tranches des livres.
— La mythologie grecque, souffla Vitaly derrière moi.
Il était dans mon dos, comme s'il voulait me protéger. Son bras passa près de ma mâchoire lorsqu'il attrapa un livre pour en lire le résumé.
— Tu aimes ça ?
— Oui, avouais-je. J'ai toujours beaucoup aimé ça.
J'aimais la mythologie en règle générale, mais je trouvais la grecque un peu plus passionnante. J'aimais beaucoup Hadès, avec son Cerbère et le Styx. J'aimais beaucoup Perséphone aussi.
— Il y a un livre que sur les nymphes, commenta le Russe.
— C'est Uranie ma préférée, lui révélais-je sans réfléchir.
Le mafieux pencha la tête vers moi et me demanda :
— Tu avais des livres chez toi ?
— Oui, plus de deux cents.
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GEORGIA
FanfictionÀ l'âge de dix-neuf ans, Georgia Ferrari devient la femme du fils du parrain de la Bratva : Vitaly Varlamov. À peine mariée à lui, elle empoche immédiatement 72 milliards de roubles. Vitaly est quelqu'un de plutôt connu en Russie et les journaliste...