POINT DE VUE DE GEORGIA :
Il allait bientôt être 23 heures et Vitaly n'était pas venu dîner avec moi, chose qui n'était jamais arrivé depuis que j'étais à Moscou.
J'attrapais le plateau sur lequel j'avais déposé nos deux assiettes de spaghettis à la bolognaise et montais à l'étage pour le trouver dans son bureau.
Alors que j'allais toquer à la porte, je me retenais. Je sais que je n'aurai pas toquer habituellement, je ne vois pas pourquoi je le ferai maintenant, alors que comme il me l'a si bien dit, je suis chez moi.
J'entrais donc dans le bureau et vit Vitaly derrière un bureau en L. Il y avait un ordinateur portable sur le côté du bureau, un dossier juste en face de Russe et il avait l'air d'être au téléphone.
— Je te rappelle, papa.
Alors c'était donc avec son père qu'il communiquait avant que je ne débarque dans son bureau.
— Tu n'as jamais rater un repas avec moi, dis-je platement.
L'homme brun haussa les sourcils et inclinait son poignet pour regarder l'heure sur sa montre.
— Je n'ai pas vu l'heure, je te prie de m'excuser.
Je ne répondis rien. En réalité, ses excuses étaient quelque peu inutile puisqu'il avait le droit de faire ce qu'il voulait. Je pris place sur une des chaises en face de son bureau et attrapais une assiette que je lui tendais, en plus d'une paire de couvert.
Après m'avoir remercier, il commença à m'expliquer :
— Je n'y arrive pas. Il n'y a aucun double sens dans ce contrat concernant la protection, soupira-t-il. Mon père a essayé de chercher avec moi, mais on est toujours au même stade.
Je remuais mes pâtes afin qu'elles se mélangent avec la sauce bolognaise et demandais :
— Pourquoi tu ne veux pas les protéger ?
Un long blanc suivit ma question.
— Tu es sérieuse ? me demanda-t-il simplement.
Je haussais les épaules après avoir analyser son expression. Il était impassible, ce qui ne m'aidait pas du tout, bien au contraire.
— Qu'est-ce que ça impliquerait de les protéger ?
Vitaly leva son assiette et récupéra le contrat que j'avais signé ainsi qu'une autre feuille, de couleur rose pâle.
— Les installer dans un endroit sûr, mettre plusieurs de mes hommes devant la résidence qu'ils occuperaient. S'occuper de se débarrasser de leurs ennemis, énuméra-t-il.
Mon père était mafieux depuis son plus jeune âge, ma mère, en revanche, ne l'était pas du tout. Elle n'avait jamais tenu une arme de toute sa vie. Personnellement, j'avais déjà effectué quelques missions en tant que tueuse à gages, mais j'avais arrêté parce que je voulais vivre une vie plus simple, plus normale et surtout, moins dangereuse. Malheureusement pour moi, j'étais maintenant la femme de l'homme qui deviendrait un jour, le parrain de la Bratva alors pour la petite vie tranquille, on repassera.
— Ça va ? me demanda subitement Vitaly.
— Pourquoi ?
Il reposa son assiette sur son bureau avant d'attraper sa fourchette.
— Je ne te l'ai pas demandé après l'appel avec ton père, j'aurai dû, pourtant. Dis-moi comment tu te sens, s'il te plaît.
Je haussais les épaules. J'étais déçue mais pas surprise.
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GEORGIA
FanfictionÀ l'âge de dix-neuf ans, Georgia Ferrari devient la femme du fils du parrain de la Bratva : Vitaly Varlamov. À peine mariée à lui, elle empoche immédiatement 72 milliards de roubles. Vitaly est quelqu'un de plutôt connu en Russie et les journaliste...