21. Secrets Révelés

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POINT DE VUE DE GEORGIA :

Dans une chambre au premier étage, c'était la pièce dans laquelle m'avait emmenée Vitaly pour me parler. Il avait refusé de me laisser lire ce dossier rouge, posé sur la table basse. Pourquoi ? Qu'est-ce que contenait ce dossier qui avait l'air si précieux ?

Une fois dans la chambre d'amis, je croisais les bras en me tournant vers le Russe qui venait de fermer la porte afin que nous ne soyons pas déranger.

Qu'est-ce qu'il y a dans ce dossier ?

Vitaly se passa une main sur le visage, il avait l'air dépassé par la situation. Il me prit les mains et me fit assoir sur le lit et suite à ce geste, je comprenais qu'il se passait quelque chose de plus grave que ce que je pensais à l'origine.

Tes parents ont bel et bien reçu un appel de Carlos, commença le brun. Un en Italie, puis un ici, en Russie.

Comment ça un aussi en Russie ? Comment est-ce qu'ils avaient pu recevoir un appel ici alors que Vitaly les avait cacher ? Comment est-ce que Carlos avait pu savoir que mes parents étaient ici ?

Carlos n'est pas censé être au courant qu'ils sont ici, dis-je sans lâcher le Russe du regard. Dis-moi la vérité, Vitaly. Comment est-ce que Carlos a apprit que mes parents étaient ici ?

Il détourna le regard en soupirant. Vitaly me regarde toujours dans les yeux, il ne lâche jamais mon regard. Quelque chose clochait. Énervée qu'il me cache quelque chose, je récupérais mes mains d'un coup et me levais pour quitter la pièce.

Georgia, attends.

Mais je ne me retournais pas pour le laisser s'expliquer. Quelque chose était anormal ici, et je comptais bien savoir quoi. J'en avais marre d'être toujours tenue à l'écart.

En entendant Vitaly marcher derrière moi, je continuais mon chemin pour redescendre au rez-de-chaussée pour enfin lire le contenu du dossier rouge. Arrivée en bas, ma mère se leva du canapé, toujours en étant en larmes et mon père avait le visage fermé.

Georgia, répéta Vitaly plus froidement.

Je l'ignorais, une fois de plus. Plus rien ne m'empêcherait de connaître la vérité. Sans prévenir, je me dirigeais vers la table basse et m'abaissais pour récupérer ce fameux dossier. Lorsque je l'ouvris, une photo tomba au sol, sur le parquet parfaitement ciré.

Je fronçais les sourcils en me reconnaissant sur la photo qui gisait au sol. Je reconnaissais cet imper rouge que je n'avais porté qu'une seule fois : deux jours avant mon kidnapping. Qui était l'auteur de cette photo et surtout, de qui venait ce dossier ?

Je ramassais la photo et le remettait dans la pochette pour mieux regarder les papiers l'intérieur.

Contrat d'échange, lisais-je en lettres capitales rouge carmin. Un contrat d'échange ? Trois millions d'euros contre Madame Georgia Ferrari, lisais-je.

Non, murmurais-je faiblement en continuant de feuilleter les pages.

En observant les personnes concernées par l'échange, j'y vis le nom d'un certain Jacob Williams mais aussi ceux de mes parents.

Orlando et Ester Ferrari.

Mon cœur se serra et j'eus l'impression de me prendre un énième coup de poignard dedans. Ils m'avaient encore vendu. Je me demandais ce qui était le plus pitoyable, le fait qu'ils me vendent ou bien le fait que je sois affectée. À force, je me devais d'être habituée. Après tout, qui étais-je à leurs yeux ?

GEORGIAWhere stories live. Discover now