POINT DE VUE DE GEORGIA :
Lorsque j'avais animé une activité poterie, j'avais remarqué que la petite Zenia avait pas mal de bleus sur les bras. Alors oui, un enfant peut tomber, mais alors là, elle serait sacrément bien tomber et ce, plusieurs fois au même endroit.
Mes parents ne m'avaient jamais battue. Certes, j'avais toujours eu des relations compliquées avec eux, surtout avec ma mère, mais jamais aucun des deux ne s'étaient permit de lever la main sur moi.
En même temps que je réfléchissais à la manière dont la petite Zenia aurait pu avoir ses marques, je mettais les pivoines bleues que Vitaly m'avait offertes dans un vase transparent. Le vase avait la forme d'un livre. Je suis presque sûre qu'il ne l'avait pas avant que je débarque en Russie et qu'il l'a acheté spécialement pour moi.
Depuis que j'étais en Russie, soit un peu plus d'une semaine, Vitaly avait tenu à m'offrir un cadeau par jour. C'était bien pour ça qu'il y avait à présent six bouquets de fleurs dans le salon.
J'esquissais un petit sourire en ajoutant le septième bouquet à la table principale. C'était amusant de voir que le fils du parrain de la Bratva offrait autant de fleurs à sa femme.
Je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche et lorsque je le sortais pour observer d'où venait le message, je compris que l'interlocuteur n'était autre que mon père.
« Demande à Vitaly de m'appeler, c'est urgent »
Le culot de mon père était tellement immense. Après avoir voulu m'échanger contre un chèque, il me demandait non pas comment j'allais, mais plutôt de dire à Vitaly de l'appeler.
Prise de colère, j'appuyais sur la touche appel. J'avais bien l'intention de lui expliquer le fond de ma pensée, d'autant plus que je voulais qu'il m'envoie certaines choses qui m'appartenaient.
— Gia, il faut que tu me passes Vitaly, m'ordonna mon père dès l'instant qu'il eut décrocher.
Agacée par le ton qu'il employait lorsqu'il m'adressait la parole, je serrais les mâchoires.
— Comment oses-tu...
— J'ai fait une connerie putain ! Passe-moi Vitaly, maintenant ! siffla mon père.
Au même moment, Vitaly entra dans le salon, les mains dans les poches et son regard se posa sur le bouquet de pivoines que j'avais posé sur la table principale.
— Pourquoi ?
— Gia. Passe-moi Vitaly. De suite, articula mon père.
Pourquoi voulait-il lui parler à lui et pas à moi ?
— Dis-moi d'abord ce que tu as fait, ordonnais-je.
Vitaly fronça les sourcils en entendant le son de ma voix, plus cassante qu'habituellement.
— Georgia ? m'appela le Russe.
— Passe-le moi, putain Gia, me supplia mon père.
Je fermais les yeux un court instant avant de finalement mettre mon téléphone en haut parleur tout en faisant signe à Vitaly de ne rien dire quant au fait que j'entendais toute la conversation.
— Orlando ? l'appela Vitaly.
— Vitaly, ma fille est-elle près de vous ? s'inquiéta-t-il. Il ne faut pas qu'elle m'entende. C'est important, s'il vous plaît.
Le ton de mon père était suppliant, tellement suppliant que j'étais quasiment sûre que Vitaly allait me prendre le téléphone des mains et m'empêcher d'écouter cette conversation. Mais à ma plus grande surprise, il arqua un sourcil avant d'assurer à mon père :
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GEORGIA
FanfictionÀ l'âge de dix-neuf ans, Georgia Ferrari devient la femme du fils du parrain de la Bratva : Vitaly Varlamov. À peine mariée à lui, elle empoche immédiatement 72 milliards de roubles. Vitaly est quelqu'un de plutôt connu en Russie et les journaliste...