GEORGIA

11. Panne d'essence.

Distribution d'air : 🌬️🌬️

TW : scènes à caractères sexuels.

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POINT DE VUE DE GEORGIA :

— Je n'ai plus d'essence, maugréa Vitaly.

Je me pinçais les lèvres pour éviter d'éclater de rire. C'était le style d'accident qui n'arrivais qu'à Vitaly.

— Tu n'as qu'à pousser la voiture, lui suggérais-je en esquissant un demi sourire.

Il tourna la tête vers moi, inclinant la tête sur le côté avant de finalement lâcher d'un ton cassant :

— Ce n'est pas la voiture que je vais pousser, mais plutôt toi sur la banquette arrière si tu continues de sourire malicieusement.

Mon sourire s'estompa d'un coup lorsque je comprenais le sens de ses mots.

Il lâcha un grognement avant de détacher sa ceinture pour quitter le véhicule, me laissant seule à l'intérieur.

— Super, me murmurais-je à moi-même.

Je détachais à mon tour ma ceinture de sécurité pour aller rejoindre Vitaly. Je ne voulais pas rester seule dans la voiture.

Nous étions proches d'une forêt, aucune voiture à l'horizon.

— Je ne capte pas, m'informa Vitaly en s'appuyant contre le capot de la voiture.

Je m'approchais prudemment du Russe et me plaçais face à lui, entre ses jambes.

— J'ai froid, murmurais-je en sentant le vent taper contre ma peau, me donnant la chair de poule.

Le mafieux rangea son portable dans sa poche avant de retirer sa veste de costume noire pour me la passer autour des épaules. Lorsqu'il  remarqua que je tremblais de froid, il fronça les sourcils.

— Approche-toi.

Sans réellement réfléchir, je m'avançais encore plus vers le brun qui me plaça dos à lui, avant de me faire asseoir sur lui. Ses bras encerclèrent ma taille, tandis que mes propres mains tenaient la veste qui servait à me réchauffer. Sa jambe droite se glissa entre les miennes, m'obligeant à les écarter légèrement.

Le souffle de Vitaly s'abattait contre ma nuque, me faisant frissonner. Lorsque son nez frôla mon hélix, mon cœur s'accéléra.

Pourquoi est-ce que mon cœur s'emporte pour un contact aussi infime, bordel ?

— Je connais un moyen assez plaisant pour te réchauffer, susurra Vitaly d'une voix rauque à mon oreille.

Mon ventre se tordit à l'entente de ses paroles et je sentis des papillons apparaître dans le bas de mon ventre.

— Lequel ? demandais-je d'une petite voix innocente.

Je voulais rentrer dans son jeu pour la simple et bonne raison que j'en avais envie.

— Je pourrais commencer par glisser ma main sur ta cuisse nue, murmura-t-il en joignant le mouvement à la parole.

Sa main tatouée glissa de ma taille à ma cuisse qui était nue puisque je portais une jupe. Tandis que son pouce caressait lascivement ma peau, ma respiration s'accéléra et j'eus l'impression d'exploser de l'intérieur.