POINT DE VUE DE VITALY :
— Au revoir Monsieur Varlamov, me lança un de mes alliés.
Je me contentais de hocher la tête, pressé de rentrer chez moi afin de retrouver Georgia. Je ne l'avais pas vu de la journée alors qu'elle avait son entretien ce matin pour devenir assistante. Je n'avais pas pu la croiser ce matin car j'étais parti très tôt.
En observant ma montre je constatais qu'il était plus de dix-sept heures. La jeune Italienne devait être rentrée depuis plusieurs heures maintenant étant donné que son entretien était à 11 heures. J'avais voulu l'appeler pour savoir comment est-ce que cela s'était passé, mais j'estime qu'elle mérite plus qu'un appel.
C'est bien pour cela que je lui ai acheté un bouquet de fleurs, pour la féliciter de son entretien. Je savais d'ors et déjà qu'elle l'avait réussi. Georgia avait l'air d'être une femme qui réussit absolument tout ce qu'elle entreprend.
En épousant Georgia, je ne m'étais pas rendu compte que j'épousais une parfaite déesse. Physiquement, la jeune femme était brune aux yeux verts. Elle n'était pas très grande, mais ça me plaisait. Mentalement parlant, elle était respectueuse, honnête, sarcastique et plutôt marrante.
Lorsque mon père m'a parlé de ce mariage et du fait d'échanger une jeune femme contre 72 milliards d'euros, je n'ai pas compris parce que ça ne lui ressemblait pas. Il m'a ensuite expliqué qu'il avait l'intention de jouer sur les mots dans le contrat afin que l'argent revienne à la victime de toute cette histoire donc ici, à Georgia.
Des dizaines de femmes auraient sauter au plafond si elles avaient gagner cette somme d'argent, mais Georgia ne semblait pas vraiment s'en préoccuper. Elle avait bien prit la carte que je lui avais donné, mais selon ce que j'avais vu hier, son compte en banque était toujours intact. Elle n'avait pas toucher à un seul centime des 72 milliards d'euros.
Pourquoi ?
J'avais bien l'intention de lui en toucher deux mots, mais je voulais d'abord voir dans quel état d'esprit elle était quant à son entretien.
Même si je savais pertinemment que tout s'était bien passé, je voulais qu'elle me raconte sa journée. Je voulais qu'elle me parle. Je voulais qu'elle se confie à moi, autant pour des choses banales que pour des choses complexes.
En me garant, je remarquais que la Jeep Wrangler que je lui avais dit de prendre pour se rendre à l'école était de nouveau dans le garage, et assez garée. J'esquissais un sourire alors que je descendais de ma voiture. Je contournais la Jeep et remarquais que les clés de la voiture était sur le tableau de bord.
Elle a fait exprès de les laisser pour que je me charge de garer sa voiture.
J'attrapais les clés et grimpais dans la Jeep Wrangler afin de bien la garer.
Après l'avoir garer correctement, je descendais de la voiture et rentrais dans la maison.
En entrant dans le salon, je remarquais que Georgia ne s'y trouvait pas, chose plutôt rare puisque habituellement, elle est toujours vautrée dans le canapé avec un bouquin à la main.
Je déposais les fleurs que j'avais dans les mains que le plan de travail et vis Georgia dans la piscine, à travers la baie vitrée.
La jeune femme portait un maillot de bain blanc, deux pièces. Ses cheveux bruns étaient à l'intérieur d'une longue tresse. La jeune femme était dos à moi, son dos était plaqué contre le muret, ses lunettes de soleil la protégeant du soleil tapant sur Moscou. Elle avait un livre dans les mains.
Je quittais le salon en passant par la baie vitrée et m'approchais lentement de la piscine. Elle ne m'avait absolument pas entendu arrivé et rapidement, j'attrapais son livre pour éviter qu'elle le fasse tomber dans l'eau.
— Vitaly ! s'exclama-t-elle après s'être retournée.
Je déposais son livre près de la piscine et m'accroupissais en face d'elle.
— Comment ça va ? m'intéressais-je sérieusement. Comment s'est passé l'entretien ?
Elle haussa les épaules et le fait que je ne puisse pas voir son regard me déstabilisa légèrement. Je mourais d'envie de lui retirer ses lunettes de soleil.
— Je pense que ça s'est plutôt bien passé.
— Quand est-ce que tu auras une réponse ?
— D'ici quelques jours.
J'avais l'impression que quelque chose n'allait pas et je voulais savoir de quoi est-ce qu'il s'agissait. Cependant il fallait que je fasse attention à la manière dont je m'adressais à Georgia.
— Il s'est passé quelque chose ? demandais-je lentement.
Elle secoua négativement la tête, mais cette réaction ne me convenait absolument pas. Précautionneusement, je déposais mon index sur le pont de ses lunettes de soleil et le fit légèrement glisser sur son nez afin que ses yeux verts trouvent les miens.
— Il s'est passé quelque chose ? répétais-je.
Elle inclina légèrement la tête sur la droite, comme si elle réfléchissait à si elle pouvait ou non, me dire la vérité. Lorsqu'elle soupira, je compris que je venais de gagner cette bataille.
— Il y a une petite fille à l'école, elle a des bleus sur les bras.
Je fronçais les sourcils. Ce n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais.
— Elle est peut-être tomber, suggérais-je.
Elle se pinça les lèvres, comme si elle refusais de me contredire.
— Oui, peut-être.
Mais je voyais bien que ça la perturbait.
— Tu connais le nom de la petite fille ?
Ses yeux s'illuminèrent et elle hocha positivement la tête.
— Zenia Salkov.
Je hochais la tête. Si faire des recherches sur cette famille permettait à ma femme de se sentir mieux, alors je n'allais pas hésiter à le faire. Je préférais la rassurer plutôt qu'elle se fasse du souci.
— Je vais faire quelques recherches, lui dis-je.
— Merci Vitaly, soupira Georgia.
— Allez viens, on rentre, lui dis-je d'un ton implacable.
Je me relevais et récupérais la serviette qui était posée sur le transat tandis que Georgia sortait de la piscine. Je m'approchais d'elle et enroulais la serviette autour de son corps trempé. Lorsque je croisais son regard, je constatais qu'elle me regardait déjà et ce détail me troubla.
Elle me regardait déjà.
— Merci, murmura-t-elle en serrant les pans de la serviette autour de son corps.
Je me contentais de hocher la tête avant de finalement lui dire :
— Rentre, il y a un bouquet de fleurs à mettre dans l'eau. Choisis ce que tu veux manger ce soir, je dois passer quelques coups de fils importants.
— D'accord.
Elle s'abaissa pour récupérer son livre, me laissant tout le loisir d'admirer ses jambes bronzées. Je levais les yeux au ciel, afin de calmer le trop-plein d'émotions que je ressentais.
Lorsqu'elle se releva, elle me lança un dernier regard avant de rentrer à l'intérieur.
— Putain, marmonnais-je.
Je suis dingue de ma femme.
Hey babies 🤍
J'espère que vous allez bien !
Love y'all 🤍
Amandine.
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GEORGIA
FanfictionÀ l'âge de dix-neuf ans, Georgia Ferrari devient la femme du fils du parrain de la Bratva : Vitaly Varlamov. À peine mariée à lui, elle empoche immédiatement 72 milliards de roubles. Vitaly est quelqu'un de plutôt connu en Russie et les journaliste...