POINT DE VUE DE VITALY :
22 h 43.
C'était l'heure à laquelle Georgia s'était faite kidnapper.
22 h 47.
C'était l'heure à laquelle on me voyait sur la caméra surveillance.
J'avais raté Georgia à quatre minutes. Quatre putains de minutes avaient suffit pour ces enfoirés. Ils avaient réussit à kidnapper la femme du fils du parrain de La Bratva.
— J'essaie de tracer le portable de Georgia, puisque l'homme l'a prit avec lui, expliqua Will.
Les hommes qui étaient devant le portail et qui étaient censés protéger Georgia n'étaient pas devant la grille, mais autour du domaine. En analysant les vidéos, j'avais remarqué que deux de mes hommes manquaient à l'appel. Alors soit ils avaient prit la fuite car ils savaient ce qu'ils risquaient, soit ils sont partis avec les kidnappeurs de Georgia. Dans les deux cas, la réponse ne me convient pas du tout.
— Est-ce qu'elle sait se battre ? Elle fait partie de la mafia, non ? me demanda Liam en se frottant le visage.
Je n'en ai absolument aucune idée et c'est ça qui me les brise. Je ne savais absolument pas si Georgia exerçait une profession dans la mafia. Elle avait passé un entretien pour travailler dans une école et je n'avais aucune idée de si elle avait eu, ou non, une réponse. Mais si elle cherchait un travail, c'était qu'elle n'était pas dans la mafia ? Ou peut-être que si ?
Je haussais les épaules, déposant mon flingue sur la table, près de mon troisième verre de vodka.
Il faut retrouver Georgia rapidement et encore plus rapidement si les deux hommes qui l'ont enlevée sont des alliés de Carlos Martinez. Elle avait refusé de me parler de l'homme qui avait partagé sa vie et j'imaginais clairement le pire. Si elle était entre ses mains, qu'est-ce qui allait se produire.
— Où est mon fils ? lança froidement un homme.
Je suis dans la merde.
Sans même prendre la peine de me retourner, je me contentais de lever la main, mon verre de vodka vide à l'intérieur.
— Vitaly Varlamov, commença mon père, qu'est-ce qui t'as pris ?
Je n'en sais rien, et je me trouve un peu j'men foutiste en ce moment.
— On va la retrouver, Sergei, affirma Nate. Ce n'est qu'une question de temps.
— Il vaudrait mieux, effectivement. S'il y a bien une femme qui mérite la paix, c'est Georgia, trancha froidement mon père.
Je fronçais les sourcils à l'entente de sa phrase. Comment ça c'est bien une femme qui mérite la paix ?
Lentement, je me tournais vers lui, jusqu'à ce que son regard transperce le mien. Il savait quelque chose que je ne savais pas, je le sentais.
— Tu sais, pas vrai ? lançais-je. Tu sais ce qu'elle a vécu avec Martinez ?
Son regard s'assombrit et il hocha positivement la tête. Le fait qu'il n'est absolument pas l'air coupable me mettait hors de moi. Comment est-ce qu'il pouvait savoir le passé de ma femme avant moi ?
— Quand je propose un mariage arrangé à mon fils, je m'assure que la femme qui portera son nom est quelqu'un de bien, de sain et de réfléchi.
— Et tu ne me l'as même pas dit, crachais-je.
— Tu changes de ton de suite avec moi, me sermonna-t-il. Tu aurais aimé que je lui raconte pour ta mère ? Tu aurais aimé que je lui révèle ton passé ?
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GEORGIA
FanfictionÀ l'âge de dix-neuf ans, Georgia Ferrari devient la femme du fils du parrain de la Bratva : Vitaly Varlamov. À peine mariée à lui, elle empoche immédiatement 72 milliards de roubles. Vitaly est quelqu'un de plutôt connu en Russie et les journaliste...