03. Cadeau de mariage.

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POINT DE VUE DE GEORGIA :

Plusieurs jours venaient de s'écouler depuis que j'avais débarquée en Russie et j'étais actuellement en train de finir la dernière page du livres sur les déesses. Le livre était fascinant, toutes les pages gauches du livres n'étaient que de simples images, nous montrant les différentes manières de représenter les déesses, tandis que toutes les pages de droites nous expliquaient leurs histoires.

Ma déesse favorite restait Aphrodite. Elle était la perfection incarnée et nous savions tous que la perfection n'était pas atteignable. Par conséquent, poser un visage sur un idéal de perfection me permettait de l'admirer dans toute sa splendeur, d'apprécier la manière dont la déesse était représentée.

Instructif ? me lança une voix rocailleuse.

Je fermais le livre et le posais sur mes genoux avant de toucher la couverture de l'ouvrage.

Assez.

Assez ? répéta-t-il. Assez alors que je suis quasiment certain que tu connaissais déjà tout ce qu'il y a dans ce bouquin.

Chaque livre est unique, la manière dont sont décrites les déesses dans ce livre, n'a rien à voir avec d'autres de mes livres, lui expliquais-je.

Il parut méditer mes paroles durant quelques secondes avant de finalement hocher la tête.

Je ne suis pas habitué à ce qu'une femme que je fréquente soit cultivée, m'avoua-t-il. Mais je suis fier, d'autant plus si la femme en question porte mon nom.

Cultivée uniquement parce que je m'intéressais à la mythologie grecque ? Il ne me connaissait pas donc il ne pouvait pas réellement savoir si j'étais une femme cultivée.

Tu te permets de juger le niveau de culture générale des femmes qui sont autour de toi, mais qui me dit que tu n'es pas complètement idiot ? risquais-je.

Rien, mais en tout cas, tu peux être sûre que je suis un homme avec énormément de goût, m'assura-t-il en prenant place dans un fauteuil juste en face de moi.

Et comment ?

Tu es ma femme, me répondit-il tout naturellement.

Je tentais de contenir les rougissements qui menaçaient d'apparaître sur mes pommettes. Vitaly savait très bien draguer les femmes et franchement, de mon point de vue, il n'en avait même pas besoin.

Tu ne m'as pas choisi, je t'ai été imposée, le corrigeais-je.

Parce que je l'ai décidé, répliqua-t-il en fronçant les sourcils. J'ai accepté de proposer ce contrat à ton père en sachant pertinemment que ce serait toi qui deviendrait ma femme. Si ça aurait été une autre femme, j'aurais parfaitement pu refuser.

Je ne savais pas comment prendre ses paroles. En me disant cela, il admettait totalement qu'il était en parti responsable de ce mariage arrangé. Mais il admettait également avoir un faible pour moi, du moins physiquement.

J'avais peur d'avoir épousé une pimbêche, ricana-t-il.

Tout autant que j'ai peur d'avoir épousé un idiot, ripostais-je.

Le mafieux recouvrit immédiatement son sérieux et se passa une main dans la nuque.

Je ne suis pas un idiot.

Quel est le plus petit pays du monde ? lançais-je avec un demi-sourire aux lèvres.

Le Vatican, trésor, me répondit Vitaly en souriant.

GEORGIAWhere stories live. Discover now