chapitre 1

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Élya

Depuis toujours, l'humanité et la population sont divisées en plusieurs catégories.

Que se soit les hommes ou les femmes, les divers groupes sexuels, les différentes passions communes, les activités ou au travail. Nous sommes aussi par groupe quand il s'agit de notre groupe sanguin ou encore de notre mentalité.

Désormais, notre façon d'être possède une place particulière dans la société et pour l'estime de soi.

Je pense que les temps ont changés. On ne devrait pas juger une personne sur sa façon d'être, de penser, ou d'agir et encore moins sur son physique. Mais plutôt sur la personne en général, ses qualités, ses défauts et tout ce qui la composent.

Mais bon. Finalement, ce n'est pas mon avis qui va refaire le monde. Enfin pas tant qu'il ne sera ni écouter, ni entendu.

Mais nous avons compris que chaque geste compte et que tout ce que nous faisons a une importance plus ou moins positive sur notre vie et sur notre planète.

C'est d'ailleurs pour cela qu'un nouveau système va se mettre en place pour nous permettre d'agir. d'après ce que j'ai compris...

Je ne sais pas si c'est la seule raison qui a poussé le gouvernement à mettre en place ce nouveau projet, mais je pense que tout ne se fait pas pour rien. Tout peut agir. Tout peut changer.

...

-Vous en pensez quoi de ce qui nous est proposé ?

-Je pense que c'est une bonne chose du moment où tout le monde s'y met en donnant du sien.

-C'est pas faux, j'entends ce que vous dites mais... Pourquoi maintenant ? Dans quel but ?

-Tu sais bien que ce ne peut être que bénéfique pour nous.

-Oui je sais bien... Juste je ne comprends pas trop pourquoi. Nous avons toujours eu ce dont nous avions besoin. On s'est toujours contenté de ce que l'on avait, de notre mode de vie, de notre égalité-

-Ils nous en diront plus de toute façon et tu verras bien, tu finiras bien par comprendre !

-Oui, j'espère bien...car il m'en faut un peu plus pour me convaincre.

Nous arrivons au bout de notre discussion lorsque qu'on arrive sur le parking et que je distingue la voiture noire de ma mère.

J'ouvre ma portière, m'installe du côté passager et boucle ma ceinture. Ma mère fait un salut à sa collègue qui repart de son côté puis elle met le contact et démarre.

Le trajet se fait dans un grand silence quelque peu apaisant.

En arrivant, je l'aide à débarrasser les courses puis nous nous installons autour de la table dans notre petit jardin.

J'observe tout autour de moi le temps d'un instant.

Sur la terrasse extérieure, nous avons la vue sur nos fleurs suspendues dans des pots jaunes, notre petite piscine hors sol ainsi que l'étendue de notre petit jardin et son herbe verdoyante.

Ma petite soeur est déjà en train de se baigner en ce temps de juin et la seconde, lis avec captivation dans un fauteuil gris qui contraste avec les couleurs claires et sombres de la maison.

La fraîcheur de cette fin de journée prend peu à peu place et un léger vent vient caresser mon visage à la peau blanche.

Derrière moi, mes longs cheveux châtains virevoltent dans le vide.

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