24. La cité de l'océan

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Dimanche 19 Octobre.

Je me réveilla en sursaut, le coeur battant a tout rompre. L'image des triplés de moi-même flottait encore dans mon esprit. Sophia posa doucement sa main sur mon épaule.

- Hey...tout va bien ma puce ?

Sa voix est douce et reconfortante, comme lorsque je me reveillais en sursaut d'un cauchemar des plus horrible et qu'elle essayait de me calmer.

- O-oui...j'ai juste mal dormi...

Je n'aime pas mentir a qui que ce sois, mais étant devenue une sirène, je n'avais guère le choix.

- On doit se remettre en route, lança Cyril qui était debout a l'entrée de la grotte.

Iris se réveilla et s'étira bruyamment comme a son habitude.

- Il est déjà le matin ? bailla-t-elle en se frottant les yeux.

- Oui, je n'aime pas cet endroit, fit Fea d'une toute petite voix, se posant doucement sur mon épaule.

Étant du même avis que Fea, je me leva doucement, tenant toujours la main de Sophia. Je tendis la main a Iris, qui me la prend en souriant tendrement.

En nous remettant en route, je repensa a ce rêve étrange avec les triplés de moi même. Pourtant, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche.

- Nous sommes enfin arrivés !

La voix de Cyril me sortie de mes pensées.

Devant nos yeux ébahis se dressa une gigantesque citée des plus magnifique recouverte de coraux et de coquillages multicolores. Beaucoup de sirènes et de tritons y vivent.

- C'est...magnifique...

Ma voix était a peine inaudible sous le coup de la surprise.

- La cité est encore plus belle que dans mes souvenirs, lança Sophia en souriant doucement.

Iris était si surprise qu'elle en oublia presque de parler.

- Houhou, ici l'océan nous appelons la petite sirène du nom d'Iris ! fis-je en souriant.

Iris secoua doucement la tête et elle afficha un énorme sourire.

- C'est vraiment géant...

Elle me prit la main avec douceur et nous tournons nos regard vers Cyril.

- On est prête a y entrer, dis-je d'une voix autoritaire.

- Très bien. Suivez moi.

Il commença a nager vers la cité et nous fîmes de même en nous tenant toutes les trois par la main.
Pendant que nous nagions doucement a travers la cité, je senti des regards se poser sur nous. Les sirènes et les tritons s'arrêtèrent de faire tous ce qu'ils faisaient simplement pour nous regarder.

- Je n'aime pas me sentir observer comme ça..., murmura Iris en resserrant ma main dans la sienne.

- Moi non plus, mais on a pas le choix, lui répondis-je en souriant.

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Et voilà ! J'espère que ça vous plaira mes petits poissons !
Bisous xoxoxoxox

La chronique d'une sirèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant