La chronique d'une sirène

5. Un anniversaire pas comme les autres.

Samedi 21 Juin.

Après le petit incident d'hier soir, tout revînt a la normale. Le dîner fût bien délicieux et, heureusement, sans autre problème d'écailles. Le lendemain, je fus réveillé par un certain appel de celle a qui je pouvais tout confier, Iris.

- Allô ? fis-je d'une voix endormie, les yeux encore fermés.

- Joyeux anniversaire "poil de carotte" ! cria Iris dans son téléphone.

Ah...Iris...il faut toujours qu'elle me donne le sourire.

- Merci ma grande, lui répondis-je en souriant.

- C'est toi la plus grande maintenant ! dit-elle en riant.

- Oui ça c'est sur, et puis, en rentrant a Saint-Tropez, j'aurais des tas de choses a te raconter et a te montrer aussi.

- Ah tien ! Et tu ne peux pas me le dire au téléphone ?

Je me mordu la lèvre inférieure, soupira intérieurement et répondit :

- Malheureusement non, je te promet de tout te dire dès mon retour en France.

- Ah lala...bon très bien, mais je veux tout savoir ! Et pour ça, je veux qu'on se fasse une de nos soirée...

-...chocolat chaud et guimauve, nos pyjama party préférées, fis-je en l'interrompant, un immense sourire aux lèvres.

Iris ce mit a rire grandement, comme a son habitude.

- J'avais oublié a quel point on ce connait par coeur, me dit-elle.

- Nous sommes pas meilleure amie depuis l'enfance pour rien, lui répondis-je avec un tendre sourire.

- Ah ça c'est sur ouais.

Notre discutions terminée par un bon éclat de rire puis je raccrocha. Je posa a peine mon téléphone sur la table de chevet que quelqu'un frappa a la porte de ma chambre.

- Oui ? dis-je en mettant ma robe de chambre.

Mes parents entrèrent avec un plateau de petit déjeuné bien remplis.

- Joyeux Anniversaire ! firent-ils en chœur !

J'étais émue et si heureuse de cette petite surprise que j'en souriait grandement.

- Oh merci ! leur répondis-je en les prenants dans mes bras, les laissant poser le plateau d'abord.

- Tu nous étouffe ! me fis ma mère en riant.

Dans un doux rire, je les relâcha et leur souria.

- Mange vite on part dans une demi-heure, me dit gentiment mon père en me caressant la joue.

- Oui chef ! dis-je en rigolant.

Mon petit déjeuné enfin engloutis, je fila m'habiller de façon décontractée et revins vers mes parents qui m'attendaient pour partir. Sortis de l'hôtel, nous prenions un bus de ville pour rejoindre l'aquarium. Une fois arrivé, je prit un moment pour observer la structure du bâtiment. Il ressemble beaucoup au grand aquarium de Barcelone. Papa paya nos entrée et nous pénétrions dans le bâtiment. Nous commencions par visiter les petits aquariums des méduses, ces petits êtres constitués a 99 % d'eau. Leur façon de se déplacer dans l'eau étaient très belle mais aussi très lente. Nous passons aux bassins des crustacés. Des langoustes, des crabes, des bernard-l'ermite...

Enfin nous arrivons au grand bassin. J'étais émerveillée par ce spectacle d'une splendeur unique. Des poissons de toutes tailles et de toutes formes nageaient d'une tranquillité presque divine. Dans un coin de l'aquarium, je vis une petite anémone de mer, dans lequel un petit poisson-clow vivait et nageait avec douceur. Je l'approcha doucement de lui pour éviter de l'effrayer. Ayant un tendre sourire aux lèvres, je posa avec douceur ma main sur la vitre et murmura un "bonjour" presque inaudible. Mais, contre tout attente, le petit poisson nagea vers moi et, a ma grande surprise, me répondit :