Why Planes ? - [Charles Leclerc]

Chapitre 2: Premier vol

Ce matin est particulier; je commence mon nouveau job. Je suis depuis quelques mois maintenant titulaire d'une license de pilotage. Je pilote déja depuis mes 16 ans mais c'était sur des petits avions de tourisme. J'ai maintenant l'ATPL qui me permet d'etre pilote privée d'un jet! Je vais travailler pour mon père; ce qui consiste à l'emmener sur son lieu de travail qui change, accessoirement, toutes les deux semaines. Mon père est le directeur exécutif et l'actionnaire majoritaire de Mercedes, autrement dit, c'est Toto Wolff.

Je quitte donc ma maison avec une valise à la main et monte dans ma voiture en direction de l'aéroport de Nice où je rejoins le jet familial. Je fais la visite pré-vol et décolle du sud de la France en direction de l'Autriche. Le vol se passe trés bien et j'atteris à l'aéroport de Vienne. Je sors du jet pour accueillir mon père, nous nous saluons par une étreinte. Il me dit qu'il est content que ce soit sa fille qui pilote mais également que ça le rassure, cela me fait plaisir qu'il ne doute pas de mes compétences. Aprés une remise de carburant et un check-up rapide de l'avion, nous redécollons cette fois ci en direction de Barhain pour le premier Grand Prix de la saison. Aprés plusieurs heures nous atterissons sans embuche. Nous prennons un taxi pour se rendre jusqu'au circuit.

Je n'ai jamais été particuliérement fan de f1, j'y étais trainée de force en quelques sortes lorsque j'étais plus jeune par mon père, qui tennait absolument à me montrer les talents de son écurie. Les voitures m'étaient indifférentes, je préferais les avions et c'est toujours le cas d'ailleurs, ce qui m'a valu plus d'une dispute avec mon père. Ces derniéres années je n'ai assisté qu'à quelques GP, comme les premiers ou les derniers d'une saison. Je ne m'y connais que trés peu, et pour tout dire, à part Lewis et George qui sont pilotes chez Mercedes je n'en connais pas d'autres. Mais cette année est différente; je vais assister à chaque GP ou du moins la majorité. Je n'ai pas d'autres choix que de devoir m'intéresser un minimum à la F1 pour ne pas etre larguée comparé à tout le monde.

Nous arrivons donc devant le circuit, où mon père se fait apostropher par des fans et des journalistes. Je marche un peu, seule donc, et me dirige vers le box Mercedes, j'y salus quelques connaissances au passage puis je m'isole dans une piéce et afin de trocquer mon uniforme de pilote contre une longue robe bleue, je détache également mes cheveux et porte désormais des lunettes de soleil.

Comme à chaque Grand Prix auxquels j'ai pu assister, je me pose dans un coin et me fais discrète; je lis, j'écoute de la musique, je dors... Mais je suivais tout de même la course du coin de l'œil.