Why Planes ? - [Charles Leclerc]

Chapitre 10: Incertitudes

Pdv Iris :

J'arrive dans le paddock du Grand Prix D'Australie aux cotés de Charles. Il n'y a pas plus tard qu'une demi-heure, lui et moi étions à la terrasse d'un café entrain de passer du bon temps. Nous n'avons pas reparlé de ce baiser échangé il y de cela deux semaines. Il y a cependant eu des messages entre nous quasiment tous les jours.

Aujourd'hui, j'ai essayé de rendre Charles un peu plus joyeux car hier les qualifications n'ont pas été celles qu'il espérait, il ne partira que P7 aujourd'hui. Et chez Mercedes c'est l'ambiance opposée puisque George et Lewis se sont qualifiés respéctivement: P2 et P3. Mon père semble serein et détendu.

Ce week-end, j'ai passé plus de temps avec Charles dans les locaux Ferrari plutot que chez Mercedes. Si mon père l'apprend je suis morte. Il est content que je suive les courses et que je ne passe plus les week-end à lire ou à dormir dans mon coin. Mais il n'est pas non plus pour que je pactise avec ses rivaux. Pour ne pas éveiller ses soupçons, je lui ai dis que je m'étais faite une amie qui est journaliste. Comme ça si il me voit dans dans les locaux d'une autre écurie, il pensera juste que je l'accompagne dans son travail.

Je suis actuellement dans la MotorHome de Charles, avant la course. Il est assis, entrain de revoir les paramétres du circuit et les stratégies, quant à moi je lis en lui jettant quelques coups d'œil. Sa jambe légèrement tremblante laisse paraître un certain stress.

Pdv Charles:

Dans ma MotorHome avec Iris, je revois les fiches sur les informations du Grand Prix. J'angoisse un peu pour la course, les deux seuls Grand Prix de la saison ne m'ont pas réellement souris; à Bahrain je n'ai pas finis la course et en Arabie Saoudite j'ai fait P7. J'ai peur que cette course ne soit qu'un remake des précedentes. C'est la voiture ou c'est moi le problème?

Iris me sort de mes pensées en venant poser sa main sur la mienne. Je pose alors mes fiches sur le coté et prends une grande inspiration.

- Dis moi ce qu'il se passe. Je sais que tu n'es pas comme ça avant une course d'habitude.

J'hésite, mais Iris à l'air d'etre quelqu'un de calme et à l'écoute que je décide de me confier.

- Il est vrai que je ne suis pas comme ça en temps normal, mais c'est le troisiéme GP et je n'ai pas pu en faire un seul correcte. Ce n'est que le début de la saison et c'est déja la merde alors j'imagine meme pas la suite. Je ne sais pas si je dois en vouloir à la voiture, aux stratégies pourries ou à moi, je suis perdu.

- C'est normal qu'il y est des problémes Charles, comme tu dis c'est le début de la saison et il faut un peu de temps pour que tu t'habitue aux nouveautés de la voiture et à la nouvelle direction. Et pour conclure, à Bahrain ce n'était pas de ta faute puisque c'était un probléme moteur. Mais ne doutes pas de tes compétences, tu es un excellent pilote. C'est pourquoi il est inutile de stresser, P7 n'est pas si bas aprés tout, tu es capable de remonter.

Elle n'a pas tord.

- Pour quelqu'un qui n'aime pas la F1, tu es tout de meme bien renseigné.

- Je suis bien obligée de m'y intéresser, sinon je suis larguée par rapport à tout le paddock. Et puis ce serait dommage d'etre la et ne pas suivre tes exploits.

- Je suis flaté certes, mais comme l'année derniére je crois que les seuls exploits que tu verras seront ceux de Max. D'ailleurs vous parliez ensemble la derniére fois, c'est pour lui que tu travailles?

- Non, je ne travaille pas pour Max, je le connais car il y a quelques temps maintenant je lui ai rentré dedans en voiture, et puis on s'est revu.

- Il y a quelques chose entre vous? Cette question s'échappe de mes lévres sans que je le veuille.

- Non il n'y a rien.

Je me sens soulagé à l'entente de ses mots. Mais pourquoi?