Why Planes ? - [Charles Leclerc]

Chapitre 25: Pluie

Pdv Iris:

Le Grand Prix d'Italie est annulé, ce qui nous fait donc 3 semaines de pause avant la prochaine course.

Je suis actuellement entrain de piloter et Charles dort à coté de moi. Nous partons pour le Japon accompagnés de Pierre et de Kika.

Mon pilote est épuisé par ses derniéres courses et il a besoin d'un peu de repos.

Dans un silence apaisant, je repense a ce qui s'est passé hier soir avec Max; je crois qu'il a perdu la tete.

Le soleil se lève, ce qui réveille Charles.

- Waouw, c'est beau ! Dit il en faisant référence au paysage devant nous.

Je lui souris par dessous mes lunettes de soleil et me reconcentre sur la navigation.

Un peu plus tard, le soleil a disparu sous d'epais nuages noir, un orage et une pluie battante que nous survolons pour l'instant. Mais je rentre dans l'orage pour aller attérir.

Plus je me rapproche de la piste, plus j'angoisse. Les orages me rappellent toujours la meme chose, et je n'aime pas y penser.

Mes jambes tremblent tout comme mes mains.

- Ca ne va pas ? Me demande Charles, inquiet.

- Si, si.

Mon coeur se serre dans ma poitrine et j'ai du mal à respirer. Je fais sortir le train d'attérisage à contre coeur et prépare mon attérisage.

Je respire plus vite encore, ma tete me fait mal.

Alors que les roues allaient toucher le tarmac, je remets les gazs.

- Qu'est ce que tu fais ?

Je n'arrive pas à répondre à Charles.

- Iris ! Insiste Charles.

Je bredouille quelques mots au controlleur aérien pour lui signaler une nouvelle tentative.

Je sens le regard de mon pilote sur moi, mais je n'ose pas le regarder, car j'ai honte; je suis une pilote qui a peur d'attérir, c'est paradoxal.

- Iris, je ne sais pas ce qui te mets dans un état pareil, mais reste calme. Tout va bien se passer. Sa mains vient se poser sur ma cuisse tremblante.

Ces dans ces moments la que je regrette de ne pas avoir de co-pilote; il aurait pu prendre le relai.

Je me repositionne face à la piste. Les gouttes de pluie résonnent autant sur la vitre que dans ma tete.

Les roues viennent frapper le tarmac. L'attérissage s'est finalement bien passé meme si il a été un peu virulent. L'appareil est intact.

Je reprends peu à peu mes esprits dans les bras de Charles qui ne comprend surement pas la situation. Nous descendons de l'avion, accompagné par Pierre et Kika qui étaient à l'arriére de l'appareil.

Dans la voiture alors qu'ils discutent, je reste silencieuse. Ma tete est calée contre son épaule et il me carresse les cheveux.

- Iris, qu'est ce qu'il se passe ? Me chuchote Charles à l'oreille.

- Rien, ne t'en fais pas.

- Je vois bien que ça ne va pas, tout à l'heure... Je le coupe.

- Je ne veux pas en parler.

Nous arrivons à l'hotel. Mais à peine avoir franchit le seuil de la porte:

- Iris !

- Charles ! Lui répondis-je sur le meme ton, connaissant déja la raison de cette interpélation.

- Dis moi ce qui ne va pas. J'ai fais quelque chose de mal ?

- Non, ça n'a rien à voir avec toi.

Il s'approche de moi pour me prendre de ses bras. Il n'y a plus de raison de se cacher, il ne reste que nous deux. Je craque alors sans vraiment le vouloir.

- Je n'aime pas les attérissages sous la pluie, c'est dangereux et... ça rappel de mauvais souvenirs.

Je vais jusqu'au sofa et m'y assois.

- Quel genre de mauvais souvenir ?

Je prends une grande inspiration. Je n'aime pas en parler, mais Charles est tetu et je sais qu'il ne me lachera pas temps qu'il n'aura pas eu d'explications.

Les larmes me montent aux yeux avant meme que je ne commence mon récit.

- Lorque j'ai commencé à piloter, je me suis crashé. J'ai eu de nombreuses blessures et j'ai passé de longues semaines à l'hopital. J'étais avec ma meilleure amie, qui pilotait elle aussi. Nous adorions voler, au point de ne pas faire attention aux interdictions de vol pour orage. Nous nous sommes crashé, un attérissage raté; sous la pluie. Je marque une pause. Elle n'a pas survécu.

Il me regarde, les yeux pleins d'émotions lui aussi. Puis me prends dans ses bras.

- Je suis désolé.

Par fatigue et par épuisement, je m'endors finalement à ses cotés.