Chapitre 16: Officialisation

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Pdv Iris:

J'arrive au restaurant sur la plage, je suis venue à pieds car ce n'est pas trés loin de chez moi. Je prends place face à Charles qui était déjà arrivé.

- Je suis content de te voir.

- Moi de meme. Et je préfére d'aileurs te voir dans ton état normal.

- Iris, à propos de ça, saches que ce que j'ai fais hier n'était qu'une énorme erreur. J'étais...

Je le coupe.

- Charles, je me fiche de ce qu'il s'est passé. Il fronce les sourcils. Je sais que ça s'est passé en boite et que tu avais bu, meme si je en te pensais pas comme ça d'ailleurs. Cela n'excuse en rien ce qu'il s'est passé mais je pense que si toi, tu t'es rendu compte que c'était un probléme, c'est déjà une bonne chose.

Il me regarde étonné.

- Tu ne m'en veux pas ?

Je prends une gorgée de soda. Evidemment que je lui en veux.

- Peu importe, c'est fait.

Nous nous regardons dans le silence. Je deteste cet effet qu'il a sur moi; il me rend calme et apaisée. Lorsque je lui en veux ou que je suis en colère, mes  yeux n'ont qu'à croiser les siens et tout s'envole. Il me rendrait presque vulnérable. D'un coté je n'aime pas cette sensation car meme s'il commet des erreurs je lui pardonne. Mais d'un autre coté j'aime par dessus tout cette sensation car ça me rend heureuse; j'aime le voir, passer du temps avec lui, parler avec lui.

Je me surprends moi meme lorsque je lui dis :

- J'aurais aimé que ce soi moi hier soir.

Aprés tout, c'est vrai. J'aurais mille fois préféré passer cette soirée avec lui plutot que de la passer avec mon livre. Meme si c'était pour l'entendre insulter la terre entiére.

Il me prend la main tout en souriant.

- Et moi j'aimerais que ce soi toi la prochaine.

- Qu'est ce que tu attends alors?

Il se lève de sa chaise dans la seconde et s'approche de moi pour venir m'embrasser. Je pose mes mains sur ses joues. Je suis heureuse de le retrouver. Enfin, j'étais heureuse jusqu'à ce qu'un de nos vieux voisins de table nous interrompte.

- Nous sommes entrain de manger ! C'est indécent ! Vous n'avez pas honte !

Je ne sais réelement quoi répondre à ça, nous ne faisons rien de mal. Visblement, les monégasques voient le mal partout.

- Non n'avons pas honte ! Charles ponctue sa phrase par un doigt d'honneur sous la regard indigné du vieil homme qui semble etre au bord de la crise cardiaque.

Charles me prend la main, j'attrape mon sac et nous partons. Nous rigolons tout en se moquant de ce vieux con. Nous marchons jusqu'à la plage publique non loin de là.

Le soleil vient de se coucher, il ne fait donc presque plus clair. Il s'assoie sur le sable, ce que je ne fais pas. Je retire mes vetements.

- Qu'est ce que tu fais? T'es folle ! L'eau doit etre gelée !

- Ce n'est pas grave, tu me rechauffera.

Un sourir coquin prend place sur ses lèvres alors qu'il se désabille aussi. Nous peinnons à rentrer dans l'eau, elle est froide en effet. Nous nous éloignons du bord.

- Viens par ici.

Je me rapproche de lui, et viens enrouler son bassin à l'aide de mes jambes. Je me rapproche encore jusqu'à sentir son souffle sur ma peau. Nous nous embrassons. C'est étrange, nous sommes dans l'eau qui est froide pourtant mon corps entier bouillone, ce qui semble aussi etre son cas. D'autant plus lorqu'une de ses mains remonte sur ma cuisse et que ses lèvres viennent chérir ma nuque.

Mais il s'arrete subitement.

- Pourquoi ? Lui demandais-je, la voix suppliante de continuer.

- Iris. Il prend un ton sérieux. J'aime ce que nous sommes entrain de faire, je ne veux pas que ça s'arrete. C'est pour ça qu'il faut que tu saches que tu sera l'unique avec qui je ferais ça, je n'en veux aucune autre; je veux que tu sois la seule que j'embrasse, la seule avec qui je me réveille chaque matin, la seule avec qui je ris et la seule avec qui je pleure. Lorsque je t'ai vu pour la première fois, entrain de lire dans ce resto, tu m'as intrigué et ce soir la j'ai tant prié pour que l'on se revoit. Aujourd'hui je te connais j'en suis heureux. Et malgrés mes "sautes d'humeurs" tu me supportes et tu ne me laisses pas. Alors s'il te plais Iris, sois la seule dans ma vie.

Je ne peux que sourir face à sa tirade qui me comble de bonheur. Je prends son visage entre mes mains.

- Je suis toute à toi Charles.

Nous passons encore un peu de temps dans l'eau puis prennons la voiture en direction de chez lui.

Why Planes ?  -  [Charles Leclerc]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant