Chapitre 12: Réconciliation

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Je me prépare pour ma soirée; j'enfile une jolie robe, je me maquille, me coiffe... Lorque quelqu'un toque à ma porte, je regarde l'heure. Il n'est meme pas 20h30, Max est plus que ponctuel visiblement! Je vais ouvrir la porte mais je ne tombe pas sur Max, je tombe sur un Monégasque. Je le regarde dans le silence, aprés quelques instants, il décide de prendre la parole.

- Je suis désolé pour tout à l'heure. Je ne dis rien. J'étais énervé d'avoir du abandonner si vite sans meme avoir réelemment pu concourir. Tu n'y étais pour rien.

- Merci.

Il rentre dans ma chambre sans meme demander et s'adosse contre le mur.

- Enfaite, tu ne peux pas rester...

- Ah bon? Pourquoi ça?

- Je sors ce soir.

- Tu va ou ?

- Je ne sais pas ce qu'il a prévu.

- Il?

- Oui. Je passe la soirée avec Max...pour sa victoire.

Il passe sa main sur son front.

- Je vois. Tu délaisses le perdant pour le vainqueur.

- Ce n'est pas ça Charles, ça n'a rien à voir.

- Trés bien c'est quoi alors? Il croise les bras et se tait.

Je ne veux pas passer la soirée avec lui car je sais qu'il va déprimer tout en insultant tout ce qui se trouve à proximité.

- Ca fait longtemps que je n'ai pas passé de temps avec lui, j'ai envie de le voir, c'est tout.

- Je croyais qu'il n'y avait rien entre vous.

- Il n'y a rien.

- Alors pourquoi tu passes cette putain de soirée avec lui? Crit-il.

Je le regarde désespérément, visiblement il ne voit pas le probléme.

- Parce que tu t'énerves tout le temps Charles, rien que la premiére fois que je t'ai vu tu étais entrain de crier sur tes mécanos. J'ai l'impression d'avoir affaire à deux Charles; un colérique lors des Grand Prix et un calme en dehors. Je sais que ça ne se passe pas bien sur la piste mais en dehors tu n'es obligé d'etre comme ça. Je ne tolére pas tes sautes d'humeurs, je comprends ta frustration mais essaie de te canaliser un minimum.

- C'est bon, j'ai compris.

Il se redresse, marche en direction de la porte, appuie sur la poignée et se retourne vers moi.

- Je te rappelerais quand j'aurai gagné le prochain GP, comme ça je serais vainqueur et je ne serais plus en colére, tu auras ce que tu voudras.

- Non, ce n'est pas ce que je veux. Il fronce ses sourcils.

En vérité, il n'y a pas que lui qui est frustré; je le suis aussi. Je n'aime pas me disputer avec quelqu'un, et encore moins avec Charles, je l'apprecie trop pour ce genre de futilités. Je suis en colére contre lui mais je n'arrive pas à le rester, ses beaux yeux me l'en empechent. C'est suremement la raison pour laquelle je ne veux pas qu'il parte.

- Charles, restes.

- Pourquoi?

- Parce que...

Je me rapproche de lui et sans réfléchir, je plaque mes lèvres contre les siennes. Charles n'hésite pas et répond tout de suite à mon baiser. Je pose une de mes mains sur sa joue et passe l'autre dans ses cheveux, tandis que les siennes sont posées sur mes hanches.

D'un accord non verbal, nous décidons d'aller plus loin. Ses mains descendent jusqu'à venir attraper mes fesses. J'ai déjà songé à ce moment plusieurs fois mais là c'est bien réel. Je me sens si bien que j'ai l'impression d'etre sur un petit nuage.

Nous nous retrouvons rapidement sur le lit, lui au dessus, les baisers n'ont pas cessés. Charles vient à présent embrasser ma tempe, me sussure quelques mots à l'oreille puis poursuit avec ma nuque. D'une main il abaisse le tissu qui cachait ma poitrine.

- Comme ils sont beaux. Dit il tout en y plongeant sa tete pour les embrasser, puis continue de les torturer à l'aide de ses mains.

Je passe la mienne dans ses cheveux tout en profitant. Il descend encore jusqu'à mon entrejambe, y soulève ma robe avec un grand sourire aux lévres, puis fait descendre le petit bout de tissu qui nous séparait. Il vient embrasser l'intérieur de mes cuisses, l'une aprés l'autre. Je suis prise d'un sursaut quand sa bouche rentrent en contact avec mon intimité. Charles embrasse mes lévres, mon clitoris, un vrai plaisir. Mais ce plaisir fut à son maximum lorsqu'il y ajouta ses doigts. Ma respiration est sacadée, mon coeur bat trop vite mais Charles s'arrete avant l'orgasme. Insatisfaite je lui fais comprendre.

- Ne me regardes pas comme ça. Apprends à etre patiente un peu.

Le probléme est que je ne le suis pas, je me retiens de lui sauter dessus depuis tout à l'heure mais c'est enfin mon tour. J'inverse nos roles et me place au dessus. Assise à califourfon sur lui je l'embrasse, lui retire son tee shirt puis passe ma main sur son torse afin d'y toucher ses abdos. Je continue de descendre mes doigts jusqu'à sa ceinture que je defais et abaisse. Une fois son sexe sorti, je l'empoigne et commence des va et viens. Peu aprés je le prends en bouche, il impose un rythme à l'aide de sa main qui tient fermement mes cheveux.

Soudain quelqu'un toque à la porte, je me rappelle alors de mon rendez vous avec Max qui n'a plus d'importance. Je releve la tete.

- Iris ? Crie Max deriere la porte.

Je bredouille un " je suis malade je ne peux pas sortir, laisses moi". Ce qui amuse Charles.

- Reposes toi bien alors. Crie de nouveau Max deriere la porte. S'il savait...

Je me remets donc à sucer Charles, plus vite encore qu'avant. Lorsqu'il commence à respirer un peu plus fort et emet quelques grognement, je m'arrete.

Satisfaite, je me reléve, l'embrasse et pars chercher un préservatif dans mon sac.
Je reviens et me replace à califouchon sur lui, je lui enfile et prends place dessus. Le plaisir peut se lire sur nos visages. Nos corps ne forment qu'un. Nous accélérons la cadence, il enfouis sa tête dans mes seins tout en palpant mes fesses. Un peu plus tard, nous finissons dans un râle commun.

Allongés, je suis dans ses bras. Personne ne parle puisque nous repronnons notre souffle, mais une tonne de questions fusent dans mon esprit. Quelles seront les conséquences de ce soir?

Why Planes ?  -  [Charles Leclerc]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant