" D'horreur à Disney"

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Chapitre 17 : Hayley

Bip, bip, bip…

J’hésite à casser mon téléphone pour ne plus entendre ce putain de réveil.

Mais ma bienveillance et mon porte-monnaie prennent le dessus et je l’éteins.

Aujourd’hui, nous allons visiter Time Square !

Et pour être honnête, c’est la seule raison pour laquelle je me lève. En revanche, j’y vais avec un jogging et un pull noir, il ne faut pas abuser non plus !

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– C’est décidé je passe le reste de ma vie ici ! dit Max.

– Attends, tu serais prêt à abandonner le soleil, le surf, le paddle, l’océan, les châteaux de sable et le reste, pour ça ? dis-je.

– OK tu as raison, on repart quand déjà ? demande-t-il.

On rigole tous, avec tout de même un pincement au cœur d’être loin de notre famille.

– Les enfants ! dit l’un des professeurs. Comme d’habitude, nous allons vous laisser visiter l’endroit, à condition de ne pas quitter la rue, compris ?

– Oui monsieur !

Nous partons en direction d’un café. Un autre groupe se dirige au même endroit.
Je connais l’une des filles, avec qui je m’entends très bien. Voyant qu’elle est un peu en retrait, je lui fais signe de venir avec nous.

Je vais vers elle, car elle n’ose pas.

– Salut Eliza ! Tu veux te joindre à nous ? je lui demande.

– Non, non, je ne veux pas vous déranger.

– Tu rigoles ? Tu ne nous dérangeras pas du tout. Bien au contraire !

– Vous êtes beaucoup en plus…

Je ne la laisse pas finir et lui prends le bras pour l’emmener vers notre table. Par chance, elle ne le prend pas mal et en rigole.

– Salut, Eliza, ça va ? demandent Anya et Max.

Ils se connaissent de la classe d’italien.

– Oh, ma copine de latin ! dit soudain Éloïse.

– Attends, toi, tu fais du latin ? Demande Alec.

– Oui, c’était proposé dans mon collège.

– J’y avais pensé, mais après je me suis dit que ça ne me servirait pas à grand-chose, dis-je.

– On le confirme ! disent Éloïse et Eliza.
Nous rigolons.

– Si tu veux rester avec nous tu peux, ça ne nous pose aucun problème, dit Laïa. Bien au contraire.

– Vraiment ?

– Mais oui allez assieds-toi avec nous ! je lui dis.

– Très bien.

Nous parlons tous ensemble des futures activités que nous allons faire. Nous commandons et Éloïse arrive à se brûler le palais avec le chocolat chaud.

– Ah, c’est chaud sa mè…

– Pas les mamans, coupe Eliza.

– Ah oui mince !

Nous rigolons.

– Tu nous tueras de rire un jour avec toutes les conneries que tu sors, dis-je.

– Conneries, mot non utilisé depuis 1848, dit Éloïse.

– Ta gueule, je lui réponds morte de rire.

Nous finissons tranquillement notre second petit-déj.

– On va visiter un peu ? demande Anya.

– Ah oui super idée ! dit Max.

Nous partons, et Alec fait le guide touristique pour nous, ce qui me fait beaucoup rire.
    
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– Enfin rentrée, je n’en peux plus, dis-je en tombant sur le canapé.

Nous avons invité les autres à venir dans notre chambre pour la soirée.

– On fait quoiiii ? demande Éloïse.

– Tu vas arrêter un peu ? dit Max.

– Éloïse ? S’arrêter ? Jamais, continue Eliza.

Elle a accepté de venir avec nous, et j’en suis très contente.

Alec, tout aussi épuisé, s’assoit à côté de moi.

– C’est marrant, parce que c’est la blonde du groupe qui a raison pour le coup, dit Laïa.

Eliza en rigole.

– En même temps, ce n’est pas compliqué avec Éloïse, continue Eliza.

– Ça va les balles perdues là ? répond la concernée.

– La pauvre, personne ne la défend en plus ! dit Max. Tu sais quoi, je suis avec toi, moi !

– Merci c’est sympa !

– On fait quoi du coup ? demande Anya.

– Film ? je propose.

– D’horreur ? termine Eliza.

– Mais je vous ai fait quoi pour que vous m’en fassiez regarder encore un ?

– Rien, on aime juste ça, dit Anya.

– Et je pense qu’Anya va faire une crise si l’on ne regarde pas Conjuring 3 ! continue Laïa.

– Donc il n’y a personne de mon côté ? je demande.

– Je n’aime pas non plus, dit Alec.

– Toi ça ne compte pas, le coupe Laïa.

– Comment ça ? il demande.

– Bah…

Je l’arrête en me levant et en mettant ma main sur sa bouche.

– Rien du tout, dis-je. De toute façon, on est obligés de regarder.

– Ou sinon vous pouvez aller regarder autre chose dans la chambre, propose Laïa en enlevant ma main.

Je suis désespérée de la situation !

– Mais tu vas arrêter oui ? je lui dis.

– Moi ? Jamais.

Je m’assois de nouveau sur le canapé, suivie des autres.

– Vous acceptez le film d’horreur ou pas ? demande Eliza.

– Si vous voulez, dit Alec.

– Ouais… dis-je sans une once de joie.

– Merciii ! dit Laïa en me serrant.

Je rigole de son enthousiasme, et essaie de sortir de son étreinte.

– L’avantage des films d’horreur, c’est qu’après si l’on se retrouve dans la même situation, on sait tous ce qu’il ne faut PAS faire, dit Anya.

– Pas faux, réponds-je en rigolant.

Je me déplace de façon à ne voir qu’un minimum de l’écran. Sans le vouloir, je me retrouve de nouveau à côté d’Alec.

La soirée ne sera peut-être pas si nulle que ça finalement…

Hayley, reprends-toi !

Pendant le film, j’ai sursauté vingt-sept fois au moins. Ce qui était le plus drôle, c’était Alec qui avait peur uniquement quand je faisais ça.

– Enfin fini ! dis-je heureuse.

– Oui, on regarde un film Disney maintenant ? demande Max.

– Oui, oui et oui ! je réponds.

– Très bien, on regarde quoi ?

– Je partirai sur un drôle… En fait, ils le sont tous, dit Anya.

– Venez, on regarde La Reine des neiges ? propose Laïa.

– En vrai, pourquoi pas, dit Eliza.

– C’est parti pour La Reine des neiges ! dit Alec.

Je pense que je meurs littéralement de rire quand ils se mettent tous à chanter.

– Les gars, doucement, je leur dis. Je n’ai pas envie que quelqu’un frappe pour nous demander d’arrêter de chanter « libérée, délivrée ».

À ma remarque, ils chantent deux fois plus fort.

– L’option de partir est toujours valable ou non ? me chuchote Alec.

– C’est un peu drôle en vrai ? je lui réponds.

– Pas faux, on reste avec eux alors ?

– Oui, au moins on est sûr de ne pas s’ennuyer.

– Ça, c’est sûr !

Nous rigolons, pendant que les autres s’époumonnent en chantant.

La soirée s’achève en karaoké sauvage, et Alec en moi sommes en pleurs à force de les entendre.

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Merci beaucoup de continuer à me lire !

Promis, les chapitres à New York s’arrêteront bientôt. Mais c’est tellement une ville que je rêve de visiter, que j’adore écrire dessus.

"Note de la relectrice : ditditsitdit rigolerigolerigolerigole , déjà j’ai du mérite !                      
Mais là, quand je lis que « la fin se finit », comment vous dire ma stupéfaction, ma surprise, le choc absolu, mon cœur bat dans ma poitrine, ma respiration s’accélère dans mes poumons, et mon cerveau réfléchit de toutes ses cellules grises pour intégrer cette information in-cro-ya-ble ! Ce sublime morceau de littérature est devenu « La soirée s’achève », forcément, c’est moins somptueux, pardonnez-moi."

Merci à elle de me relire et corriger les fautes d'orthographe, et de me faire rire tout en me faisant me remettre en question de pourquoi j'ai écris cette histoire mdr 🤍😭

Insta du livre: adnc_4629

À dimanche
Ana'

Heaven war (Tome 1 & 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant