" Voyage, voyage... 🎶"

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Chapitre 19 :

Alec

Je suis réveillé par un bruit. Je peine à ouvrir les yeux, mais l’urgence est présente visiblement. En jetant un coup d’œil au réveil, je m’aperçois qu’il est 2 h 30 du matin.

Max ouvre la porte d’entrée au moment où j’ouvre ma porte, et tombe sur l’une des profs.

- Les garçons, faites vite vos valises s’il vous plaît ! dit-elle précipitamment.

- Pourquoi ? demande Max.

- Je n’ai pas le temps de vous expliquer tout de suite, faites juste vos valises et vite. Surtout, n’oubliez rien.

Et elle part. Max et moi nous regardons ne comprenant pas le but. Je repars en direction de ma chambre pour préparer mes affaires.

Nous mettons quelques minutes à tout boucler. L’un des profs est venu un peu plutôt pour nous demander de nous rassembler dans l’entrée quand tout sera fini.

Une fois en bas, valise en main, les profs attendent tout le monde.

- Très bien les enfants, commence un prof quand nous sommes tous présents. Je suis désolé de vous l’annoncer comme ça, mais il y a des problèmes de réservation avec l’avion, et nous sommes obligés de le déplacer à aujourd’hui.

Des soupirs déçus se font entendre.

- Le vol est dans 3 heures. Nous aurons une escale à Rick Husband Amarillo International Airport, dans le Texas. Par la suite, nous atterrirons à Los Angeles. Je vous conseille de dormir quand vous le pourrez, car les vols sont longs et les attentes le seront tout autant. Pour finir, le bus nous attend devant, vous pouvez donc aller déposer vos valises dès maintenant.

D’après mon téléphone, le vol dure environ 5 heures pour aller jusqu’à Amarillo. Et 4 h pour aller à L.A.

- Comment on va survivre à ça ? demande Éloïse.

- Je n’en sais rien, dis-je.

Nous nous rendons au bus, afin de nous installer.

L’aéroport n’est pas très loin. Arrivés là-bas, nous passons les différentes portes. Après deux heures à faire le tour de l’aéroport, nous pouvons enfin nous mettre dans l’avion.

Les profs nous autorisent à changer de place si nous le souhaitons, car il y a peu de personnes à bord. Je me mets côté hublot et Max et Hayley se mettent à côté de moi.

L’avion commence à se mettre en mouvement, et c’est désormais parti pour 5 heures de vol.

Hayley

Je n’en peux plus de fatigue. Je n’ai pour l’instant pas réussi à dormir plus de quelques heures, alors qu’il est déjà 11 heures du matin.

Nous sommes enfin arrivés à Amarillo. Notre prochain avion est dans 4 h 30, et nous avons déjà fait le nécessaire pour y aller. Ma seule envie actuellement est de trouver un endroit où me reposer.

Alec et Max ont dormi tout le trajet, me laissant seule avec mon insomnie nocturne puis diurne. Les deux ont d’ailleurs l’air d’être en pleine forme.

- Veinards, je souffle pour moi.

Les filles aussi ont fait une seconde nuit vu leur état. Eliza s’est jointe à nous, et nous propose d’aller nous promener dans l’aéroport. Même si ce n’est pas la balade du siècle, nous acceptons tous.

L’aéroport est assez petit, et le tour est vite terminé. Pour éviter d’arriver au bout en quelques minutes, nous allons à une allure tellement lente que je peine à rester éveillée.

- On s’ennuie non ? demande Éloïse.

- Jure ? dis-je sarcastique. Désolée, je n’ai pas assez dormi pour répondre dans la joie et la bonne humeur.

- Tu es pardonnée, dit-elle. Mais n’empêche, vous ne voulez pas faire quelque chose ?

Facile à dire. Il n’y a malheureusement pas grand-chose à faire en général dans un aéroport, et dans celui-là, c’est encore pire.

Surtout que les professeurs nous ont interdit de partir de là. Nous sommes donc coincés pour plusieurs heures ici à ne rien faire.

- Ne me regarde pas comme ça Éloïse, dit Alec. On n’est plus à New York, je te rappelle. Je ne pourrai pas aider à trouver quelque chose.

- On n’a qu’à finir le tour de l’aéroport, et après on ira se poser dans un restaurant, dit Eliza. Ça vous va ?

- Très bien, répond tout le monde.

En passant devant les toilettes, nous décidons d’y aller pour nous rafraîchir un peu. Il fait beaucoup trop chaud, que ce soit dans l’avion ou dans l’aéroport. L’eau au contact de ma peau fait un bien fou, et directement, je me sens mieux.

J’en profite pour me mouiller le visage afin de me réveiller.  Mes deux heures de sommeil m’aident à ne pas m’effondrer sur place, mais ne sont pas suffisantes.

Au moment où les filles sortent pour m’attendre dehors, une quinte de toux me vient. Mais celle-là est extrêmement bizarre. J’ai l’impression que quelque chose souhaite sortir de mes poumons. Je me retrouve à terre, en train de tousser comme si ma vie en dépendait.

Je sens dans mes voies respiratoires qu’un objet se déplace. Au bout de 2 minutes, l’objet me tombe soudainement dans la main, que je tenais sur ma bouche.

Au moment où il la touche, une vision apparaît. Je me retrouve avec des images d’un grand désert sec, avec aucune indication. Juste avant qu’elle ne s’éteigne, je vois un coin précis de l’aéroport. J’en déduis que l’ange m’attendra là-bas afin de m’emmener à l’endroit demandé.

Quand je reviens à moi, je me lève, avant de regarder l’objet qui était, il y a quelques minutes, logé dans mes poumons. Je reste sans voix quand je m’aperçois que c’est la balle qu’on m’a tirée dessus, que je tiens entre mes doigts.

Elle m’avait donc réellement touchée… Je dois bien avouer qu’en ayant aucun hématome ou impact, je commençais à douter sérieusement.

Mais j’ai la preuve sous les yeux que si. Ne voulant pas garder la balle en souvenir, je la mets dans un mouchoir avant de la jeter à la poubelle.

En sortant des toilettes, je les vois tous par terre, en train de discuter.

- Te voilà enfin ! déclare Laïa.

- Oui désolée d’avoir été si longue, m’excusais-je.

- Pas grave, on finit notre tour ? continue Anya.

- Allons-y, dit Max.

Et nous partons finir ce que nous avions commencé. J’arrive à repérer l’endroit que l’ange m’a montré, avant de partir en direction d’un restaurant. Nous mangeons un bout. J’hésite même à prendre un café, mais je me ravise en me souvenant de la dernière fois que j’en ai bu un.

- On arrivera vers quelle heure à Los Angeles à votre avis ? demande Max.

- Si l’on calcule, on prend notre prochain avion à 15 h 30, et le vol dure 4 heures, réfléchit Alec.

- Vers 19 h 30 s’il n’y a aucun retard donc, finit Max. Ça va être long !

- Comme tu dis, rétorque Anya.

- J’espère qu’il y aura un peu d’action aujourd’hui tout de même, dit Alec.

Si je suis sûr d’une chose, c’est que moi je vais être servie !

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Fin du chapitre 19

Actuellement j'ai hâte que vous lisiez les prochains chapitres qui seront primordiaux pour la suite et quasiment deux fois plus long !
(3 à 4 heures d'écriture pour un chapitre, je suis limite plus productive que sur une dissertation de deux heures)

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À dimanche,
Ana'

Heaven war (Tome 1 & 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant