Chapitre 5 ❤ [réécrit]

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Aslan

C'est le grand jour. Encore une fois où je ne vais pas pouvoir dormir, sauf que la raison n'est pas la même. Je dois enlever quelqu'un et qui plus est une fille, on aura tout vu.

Je sors une clope de la poche de ma veste en cuir et sort mon briquet. j'allume ma cigarette et tire quelques lattes.

Je m'approche du garage de mon immeuble et arrive devant ma caisse.

Je fais ronronner le moteur avant de sortir du garage et de commencer à rouler vers la chose la plus débile que je n'ai jamais faite.

J'arrive enfin devant l'appartement de Sebastian. Je gare ma berline sur le parking puis je sors et m'approche de la porte de l'immeuble.

Je prends l'ascenseur, puis les porte s'ouvre sur une porte, la porte de l'appartement de Sebastian.

J'attends qu'il m'ouvre, car j'ai interdiction de faire du bruit. Mais c'est mal me connaître, j'en ai comme qui dirait rien à foutre.

J'ouvre la porte en un boucan monstre. D'ailleurs, j'en rigole intérieurement.

Dans tous les cas si au pire, si elle se réveille, je l'emmène de force. Voilà à quoi sert la musculation.

Je m'approche du salon et vois mon frère me jeter un sad eyes. Je ne peux me retenir de rigoler devant sa tête. J'ai peut-être comme qui dirait foutu le bordel.

- Mais tu te fous de moi. Tu ne peux pas faire attention, me dit-il en marchant vers moi. Je te dis de ne pas faire de bruit et toi t'arrive, tu fais ce qui te chante, non mais t'es pas net Aslan ?!

Je me mets à rigoler, oui, je rigole au nez de mon grand frère. On est un peu comme chien et chat, enfin, c'est ce que dit Sebastian.

Moi je dirais plutôt que je suis le lion et lui la gazelle, on n'est pas fait pour s'entendre. Moi je suis censé chasser la gazelle, mais étant donné que c'est mon frère, on va faire l'impasse dessus.

En tout cas je prends ma revanche, car Sebastian est un grand blagueur et il sait très bien que ma patience à ses limites.

Une chose est sûre, c'est qu'il aime jouer tout comme moi.

- Je suppose qu'elle est dans ta chambre. Lui dis-je en reprenant mon souffle après avoir rigolé.

- Tu supposes bien.

Plus vite c'est fait et plus vite j'en suis débarrassé.

Je me dirige alors vers le couloir jusqu'à atteindre la dernière porte et l'ouvre doucement. Enfin j'essaye.

Il est 3h du matin et elle dort comme un bébé emmitouflé dans les draps.

Je m'approche d'elle doucement pour ne pas la réveiller et la regarde quelques secondes. Les reflets de la lune éclairaient son visage.

Du moins le bout de visage qui sort de la couette.

Je commence à la prendre dans les bras quand elle se met à gesticuler. Je m'arrête dans mes mouvements en attendant qu'elle se calme.

Qu'est-ce qu'il peut bien se passer dans sa tête pour qu'elle gesticule autant ?

Elle n'est peut-être pas nette cette fille. Peut-être comme moi en fait ? Non, moi je vais bien.

Après quelques secondes, je la prends, serré dans mes bras. Elle n'est pas légère, mais pas lourde non plus.

Elle porte un cycliste noir et un t-shirt violet clair.

Je m'avance vers le salon et manque presque de tomber en me prenant le pied dans le tapis. Merde.

- Mais merde fait attention, c'est trop te demander. Tu fais chier Aslan !

EclisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant