Chapitre 19 ❤

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Ava

Les rayons du soleil et la chaleur qui en sort me réveillèrent petit à petit.

Je sers mon lapin – Mon doudou préféré – et me blottis dans ma couette. Après quelques secondes, j'ouvris les yeux et un mal de tête apparut. Ma tête me fait mal et j'ai comme une envie de vomir.

D'ailleurs, je ne perds pas de temps. Je sors de sous ma couette, cours dangereusement vers mes toilettes et vomie mes tripes. Je crois que j'ai trop bu hier.

Après avoir tout dégurgité et mette vidé de l'intérieur, je tire la chasse d'eau, essuie ma bouche du revers de ma main puis m'allonge à côté de celle-ci.

Je ne me rappelle plus très bien ce qui sait passer la veille, mais je sais que j'ai bu.

Oh oui, bu pour oublier ma peine, pour me noyer et revivre, pour l'oublier, ou du moins oublier ce que j'allais faire, sûrement regretter, et pour le plaisir de boire, quand même.

Mais malgré tout ça, je ne me sens pas plus légère. Au contraire, je me sens lourde et vide à la fois.

Mon mal de crâne revient en force, je réfléchis de trop pour l'instant.

Je souffle un bon coup puis me relève et me dirige vers le lavabo pour me rincer la bouche. Je me lave les dents puis prends une pastille au miel pour la gorge.

Après avoir fait tout ça, je me passe un peu d'eau sur le visage puis me dirige vers mon lit pour me recoucher. Mais quand je m'approche de celui-ci, j'aperçois un verre accompagné d'un comprimé et d'un papier, posais sur ma table de chevet. Je pris le papier dans les mains et li :

« Pour ton mal de crâne de demain, un petit Doliprane et tu pourras revenir dans la partie. Hâte de te revoir dans la course principessa. »

Je trouve ça ridicule.

Enfin bref, je prends le verre et mon Doliprane. J'avale mon comprimé grâce à l'eau et finie le verre pour me désaltérer.

Après avoir pris mon médoc, je me dirige vers mes draps bien moelleux et m'endors rapidement.

Pendant mon sommeil assez agité, mes souvenirs d'hier me reviennent en tête tels des flashs me rappelant à quel point j'ai merdé hier.

Il était là, jaloux et j'aime ça. Le voir en colère, car ce n'était pas lui qui me touchait, que je ne lui prêtais pas attention.

Mais j'ai gagné la partie, cependant le jeu n'est pas fini et ça, nous le savons tous les deux.

Alors pour l'instant, je préfère attendre que mon Doliprane fasse effet, que mon mal de crâne s'en aille et que je puisse enfin dormir.

Mon réveil vient de sonner. En effet, il est déjà 12h. Je n'ai pas très faim.

Enfin peut-être, au vu du bruit que vient de faire mon ventre. C'est rare que je me saoule à ce point, car je n'aime pas cette sensation de vide, de tournis constant.

Mais des fois ça fait du bien, surtout quand tu en as besoin. Je me lève donc de mon lit, met mes chaussons puis me dirige vers la cuisine. Aujourd'hui, Victoria ne travaille pas, alors je me fais à manger toute seule.

Je ne sais pas où est Aslan et quand j'y repense, je m'en fiche royalement, quoique

Puis quelque chose me revient en tête, comment suis-je rentré hier soir ?

Je sors un paquet de pâte, sort une casserole et commence à faire bouillir de l'eau. Je plonge les pâtes quand l'eau bout puis me dirige vers le frigo pour y prendre un yaourt.

EclisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant