Chapitre 13 ❤

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Ava

J'adresse un signe de main à Sebastian avant de rentrée dans la berline d' Aslan. C'est une Maserati plus précisément la Quattroporte noir effet mate. L'intérieur en cuir et les sièges en Ermenegildo Zegna sont assez confortables ma fois.

Il y a comme une odeur de cuir mélanger au neuf ce qui est très vite balayer par son parfum.

Pendant le trajet, je suis incapable de parler et je n'ose pas parler de ce qui c'est passé hier dans sa chambre. Alors je préfère sortir mon livre – Roméo et Juliette - pour éviter que la situation soit encore plus gênante.

Un son de gorge retentit dans l'habitacle quand le passage du balcon arrive dans mon livre.

Je relève la tête vers Aslan qui est concentré sur la route. Ses poings sont serrés sur le volant et ses jointures deviennent blanches.

Je le regarde d'un air confus et ses yeux font un rapide aller-retour entre mon visage et la route. Puis sa bouche se contracte.

- Je voulais te dire que...

Je ferme mon livre pour être plus  attentionné sur ce qu'il est en train de dire et plonge mon regard sur son profil. Il a une mâchoire si bien dessinée.

Puis il reprend.

- Hier...

- Oui, je sais, le coupe ai-je.

- On est d'accord, c'était une erreur.

ERREUR, comment ça une erreur.

Je ne pensais pas qu'il allait dire ça sachant que je ne le pensais pas, car c'était la première fois que ça m'arrivait et je suis bien contente de ne pas avoir passé l'étape supérieure avec lui, car je l'aurais regretté, enfin peut-être pas moi, mais lui oui.

Je lui adresse un oui presque inaudible puis réouvre mon livre et me replonge dedans.

Ses mains sont beaucoup moins crispées au volant et une larme roula sur ma joue que j'essuya rapidement du revers de ma main pour qu'il ne le remarque pas. Je ne peux pas me permettre de verser une larme pour cet enfoiré surtout après ce qu'il vient de me dire.

Je respire un bon coup, je ne peux pas pleurer pour un garçon, n'est ce pas, quel faiblesse.

Après quelques minutes, nous arrivons devant le portail de l'immeuble. Aslan se gare dans le parking souterrain où chaque habitant de l'immeuble a sa place privée. Mais quand je remarque les autres voitures, je m'aperçois que je suis entouré de voitures plus chères les unes que les autres.

Vives les riches, tout ce que je ne suis pas.

On prend l'ascenseur pour monter jusqu'au 11e étage sur un immeuble de 14 étages. C'est un grand immeuble qui en impose avec des caméras de surveillance à tout bout de champ.

On sort de l'ascenseur et nous arrivons directement sur une porte, car chaque étage correspond à un appart – je l'ai découvert ce matin -, encore une fois vive les riches.

Je range mon livre dans mon sac puis me dirige vers l'escalier.

Je monte la première marche puis je m'arrête sur celle-ci. Je me tourne et aperçois Aslan qui me regarde appuyer sur la commode à côté de la porte d'entrée.

- Heu... Je voulais te dire qu'une certaine femme se prénommant Victoria est passée hier.

- T'as enfin pu la rencontrer.

- Mais tu ne pouvais pas me dire qu'une femme de ménage travailler pour toi, non, c'est trop te demander.

Il regarde autour de lui comme pour dire « Chérie, t'as vue mon appart, bien sûr que j'ai une femme de ménage ».

EclisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant