Chapitre 22 ❤

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Ava

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Ava

Après avoir pris une bonne douche et s'être habillé, nous sortons de la suite. Aslan passe avant moi. Je regarde une dernière fois cette chambre luxueuse et referme la porte derrière moi.

Je souffle un bon coup avant de reprendre mes esprits et de me diriger vers l'ascenseur.

Nous n'avions pas discuté de ce qu'il s'est passé hier soir et je m'en réjouis. C'est assez malaisant comme ça.

Aslan attend devant l'ascenseur après avoir appuyé sur le bouton pour l'appeler. Il est assez tendu aujourd'hui. Il doit voir son père qui n'attend qu'une chose: voir mourir Antonio, mon faux père.

C'est toujours aussi douloureux d'en parler ou même d'y penser. Je suis comme une plaie ouverte à qui on a pas désinfecté ou même mis un pansement, et j'ai mal, très mal. On m'a versé de l'alcool dessus et ça en devient irrespirable.

Hier, le fait d'avoir respirer le même air qu'eux, m'a oppressé. Comme mis en boîte et que l'oxygène manquait, je suffoque. Je me vois mourir.

Je sent mes yeux devenir humide et ma vision flou mais je ravale aussitôt mes larmes pour que celle ci ne glisse pas le long de mes joues et qu'Aslan ne voit pas que je ne vais pas bien.

Il n'a pas besoin de le savoir alors qu'il est déjà assez bien énervé et tendu comme ça.

La porte de l'ascenseur s'ouvre et j'entre la première suivie d'Aslan.

Il appuie sur le bouton du premier et les portes se referment.

Je ferme les yeux et respire correctement. Je reprends mon exercice de soufflé 3 fois même si c'est Anastasia qu'il me l'avait dit.
Je repense à toutes ces choses.

Antonio n'est pas mon père.

Anastasia n'est pas ma sœur mais ma mère.

Ma "mère" que je croyais morte a tué mon père.

Cette cicatrice qui me hante la vie est dû à mon père.

J'ai dû fuir avec Anastasia alors que je n'avais que 1 ans.

Je ne m'appelle pas Ava mais Rosa.

On m'a menti toute ma vie, elle n'est que mensonge.

Je ne suis que mensonge.

Mais comment je peux vivre comme ça ? Comment ai je fait pour ne pas me rendre compte que toute ma vie a été inventée ? Tout n'est que foutaise.

J'ai l'impression d'être dans un cauchemar éveillé, et que tout ça ne s'arrête jamais, comme une boucle infinie.

J'ouvris les yeux que je pensais avoir rouvert tellement tout me paraissait vrai et la porte de l'ascenseur s'ouvrait au même instant.

Aslan passe le premier et je le suis de près. On se dirige vers la sortie quand la dame du guichet - la même qu'hier - adresse un grand sourire à Aslan et lui fait un signe de main.

EclisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant