Chapitre 17 ❤

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Ava

Ava je te vois, pourquoi tu te caches...

Tout le monde te voit, des photos de toi circulent et tu ne peux pas les effacer...

Mais je te jure que ce n'est pas moi. Il me sourit, puis son rire.

Son putain de rire.

JE NE T'ES JAMAIS AIMER AVA.

Je me réveille en un sursaut. Toujours les mêmes cauchemars, les mêmes démons.

Une goutte de sueur dégouline sur ma peau. J'ai chaud et je manque d'air. Je sens une chaleur sur mon ventre. Mais Cosmo dort à côté de moi alors d'où vient cette chaleur ?

Je tourne la tête et aperçois Aslan allonger à côté de moi.

Attends quoi, Aslan ? Je manque de m'étouffer.

Aslan est bien là, son bras sur mon ventre. Il dort à poings fermés sur le ventre. Je prends son bras et le décale sur le côté pour pouvoir m'extirper. C'est là que je m'aperçois, qu'un tatouage surplombe son épaule est la moitié de son bras. Je ne sais pas ce que ses tatouages veulent dire, mais je sais qu'il y a une signification, je le sens. C'est drôle, car la dernière fois, je ne les avais pas vues, mais je pense que nous étions différents à ce moment-là, pas nous-même, pris par la musique. Sous son côté froid, se cache un mec sensible, détruit qui ne demande qu'à être aimé.

Je m'approche de la fenêtre et l'ouvre pour que l'air frais rentre dans mes poumons et que celle-ci me remette les idées en place. Je ne comprends pas très bien. Je ne me rappelle plus ce qu'il s'est passé à cette soirée.

Je regarde l'heure sur mon portable et vois qu'il affiche 4h54. Je ne sais pas combien de temps que nous sommes rentré. Je ferme les yeux et là, comme par magie, toute la scène me revient en mémoire comme si elle y est gravée.

Je sens les doigts de cette enfoiré me toucher remplacer par ceux d'Aslan qui me sont rassurant et sa voix qui résonne. Je le vois, il essaye de me calmer, il m'embrasse. Je ressens la chaleur de ses lèvres me brûler. Des flammes qui me consument.

Des mains chaudes se posent sur mes épaules froides. Je frisonne et me retourne. Il est là devant moi. Il me regarde avec ses yeux qui me font voyager, un océan.

Il me passe une veste que je ne refuse pas et le remercie.

- Comment te sens tu principessa ? Sa voix est douce et rassurante.

- Mieux, en quelque sorte.

- Tu as encore fait un cauchemar, n'est ce pas ? Je ne me trompe jamais.


- Oui, dis-je d'une voix faible. Il les voit mes faiblesses, mes démons et lui, ses lèvres.

- Tu as été rayonnante ce soir, malgré ce qu'il sait passer, son air change, il est plus froid et sérieux, mais je t'avais promis qu'il ne t'arriverait rien et j'ai tenu ma promesse.

Une larme coula le long de ma joue.

- Tu sais Aslan, mon sourire n'est qu'une façade, derrière le soleil se cache l'orage, et cet orage, je ne peux plus te le cacher, car mes cauchemars sont de plus en plus présent tout comme mes démons.

J'éclate en sanglots suite à mes mots. Ils sont si tranchants.

- J'ai mal Aslan, dis je la voix déchirer.

- Je sais principessa, je sais, tu n'est pas toute seule. Ses bras s'enroulent autour de mes épaules et me rapprochent de son corps.

Je pose ma tête sur son torse et pleure dans ses bras pendant de bonnes minutes.

Après ça, je me calme petit à petit puis sa voix retenti.

- Amanda a réussi la mission, vous avez réussi, il m'embrasse le front puis continue, alors je t'avais promis que si tu réussissait la mission, tu aurait le droit de voir ton père, alors chose promise, chose dut, demain, je t'emmène voir ton père.

Il m'embrasse à nouveau, mais sur le dessus de la tête cette fois-ci.

Mes yeux commencent à se fermer, alors je m'écarte de ses bras puis me dirige dans mon lit. Je me glisse sous les draps puis une sensation de vide m'envahit de plus en plus, je frisonne. Ses bras me manquent.

Une chaleur se fait ressentir dans mon dos. Il vient de se recoucher à côté de moi et ses bras se replacent là où ils étaient. Sa chaleur, me fait perdre la tête et m'empêche de penser à autre chose. Son corps se colle au mien. Ma température grimpe aussitôt et surtout aux mots qu'il prononce.

- Bonne nuit, principessa.

Comme une sensation de déjà vue.

Le sommeil a raison de moi, mais je voulais tant profiter de ce moment avant que l'un de nous ne regrette, mais c'est trop tard, je m'endors et tombe dans les bras de Morphée.

EclisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant