Chapitre 24 ❤

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Aslan

Je la vois. Son dos, elle est face à la fenêtre ouverte. Une bougie est allumée sur la commode à côté de la porte. Mon épaule est appuyée sur l'encadrement de celle-ci, et je la regarde. Je n'en perd pas une miette, oh non.

Je sort une nouvelle clope de ma poche et cherche mon briquet dans celle-ci. Mais il n'y est pas, j'ai sûrement dû l'oublier dans ma salle de bain. Là où j'y était, avec ELLE, il y a quelques minutes.

C'est à ce moment-là qu'elle se retourne et me voit. Son regard est rempli d'un désir. Un désir que je ne peux pas voir d'où je suis mais que je verrais dans quelques secondes.

Malgré le peu de lumière, je la vois rougir. Un sourire, un putain de vrai sourire apparaît sur mes lèvres. Il n'y a qu'elle pour me faire sourire comme un gamin.

Elle ne bougea pas. Elle reste mobile devant la fenêtre. Mais la distance qu'il y a entre elle et moi ne me plaît guère. Elle est beaucoup trop grande à mon goût.

Je me remets correctement sur mes deux jambes et prend la clope entre mes doigts, puis je m'avance vers la bougie et approche ma cigarette de la bougie. Celle-ci s'enflamme au contact de ces flammes.

Après avoir allumé ma clope, je la porte à mes lèvres et la cale entre mes dents. Je tire une, deux, trois lattes avant de m'avancer doucement vers elle. Elle ne cille pas. Mais plus je m'approche et plus j'entends son cœur battre à tout rompre dans sa cage thoracique.

- La soirée était beaucoup trop courte à mon goût principessa, dis-je en arrivant en face d'elle. Je termine ma cigarette et la lance par la fenêtre.

Je sais que ce n'est pas biodégradable, blablabla et blablabla mais une action par jour me suffit, et mon cota est déjà fait en envoyant un gars à l'hôpital car il a osé poser ses mains sur cette fille qui ne voulait pas.

Je ne suis pas dieu merde, je ne peux pas faire des bonnes action tout le temps.

Mais en tout cas, une chose est sûre, je serai son dieu ce soir, celui qui l'emmènera au pic du mont Olympe.

- Voglio baciarti così tanto adesso !

Ava

Il est en face de moi. Il me regarde.

Je me tourne et regarde par la fenêtre les étoiles.

Il me prononce cette phrase en italien que je ne connais pas, d'une voix rauque. J'ai beau être italienne, enfin je vis en Italie car ma « mère » est américaine, je ne le parle que très peu, je ne comprends que quelques mots.

Je payerais cher pour savoir, là maintenant tout de suite ce que veulent dire ses mots.

- Qu'as tu dit en italien, demande ai-je.

Un rire sortit de sa bouche.

Je me retourne suite à son rire.

- Tu le seras bien vite. Il va falloir être patiente.

Un sourire en coin apparaît sur la commissure de ses lèvres.

Une ambiance se dégage de la pièce. Tout devient flou. On se regarde sans battre des cils. Nos regards ne se sont pas croisés, il se sont arrêtés.

La lueur de la bougie se bouscule dans la chambre. Nos regards deviennent de plus en plus électriques, chaque partie de mon corps l'est. Nos désirs sont interdits et pourtant nous sommes prêts à l'enfreindre. Cette règle qui a été instaurée n'est que poussière.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 21 ⏰

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