Chapitre 11 ❤

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Aslan


Après avoir donné quelques coups dans mon sac de frappe, la pression redescend petit à petit. Je regarde l'heure et m'aperçois que ça fait déjà une heure que je tape dans ce sac. Mais ça ne me suffit pas.

Il faut que je joue de la guitare, c'est mon échappatoire et avec tout ces derniers événements, j'en ai vraiment besoin.

Je sors de la pièce, une serviette autour du cou et mon verre à la main. Je siffle d'un trait le reste de whisky qui me brûla la gorge au passage et dépose le verre dans l'évier de la cuisine puis je me dirige vers ma chambre pour prendre une bonne douche. En montant les escaliers, j'aperçois Cosmo aller dans la chambre d'Ava qui dors déjà. Un sourire se dessina sur mes lèvres sans m'en rendre compte.

Cette fille provoque qu'elle que chose d'encore inconnu chez moi.

J'arrive dans ma douche et putain que ça fait du bien de prendre une douche glacée. Pas parce que je viens de faire de la boxe, mais parce que je viens de bander en pensant à elle.

Putain ! C'est quoi ce bordel, sapristi.

Je sort de la douche et enroule une serviette autour de ma taille. Je me regarde dans le miroir et l'imagine là, assise sur le rebord du lavabo à m'observer.

Je n'imagine même pas son toucher, la voir me toucher de ses mains chaudes, douces. Putain, elle est si envoûtante.

Si elle savait tout le pouvoir qu'elle a sur mon corps.

D'ailleurs, je pense qu'une deuxième douche glacée ne serait pas de refus.

Après une troisième douche, j'enfile mon bas de jogging noir. Je m'avance vers mon lit et prends mon briquet, mon paquet de clopes, les Marlboro, mes préférés et me dirige vers ma fenêtre. Je m'avance vers la rambarde et tire une première latte.

Ça me détend instantanément.

Je fume, je ne fume pas pour mourir même si des fois, j'en ai l'en vis, mais quelque chose me retiens dans ce monde de fou, peut être elle.

Certains diront que je fume pour me pourrir la vie et que tôt ou tard mon heure sera venu, mais je ne fume pas pour ça. Oh non, ça m'apporte bien plus.

Fumé me permet de m'évader, pendant quelques secondes certes, mais ça m'aide à faire tomber cette pression que j'ai sur mes épaules depuis bien longtemps. Quand je tire une latte, je ne suis pas content mais soulagée d'un poids, comme si un simple gramme de tout ce que je dois gérer au quotidien s'en aller avec la fumée que je recrache, même si ça me rappelle à mon passé douloureux. Mes émotions parle pour moi quand je fume, mais je suis incapable, impuissant de les faire taire comme le dit mon père. Mais après avoir fini ma clope, tout redevient comme avant, tout se tue et juste mon souffle arrive dans ma tête.

J'ai envie de crier tellement, je m'en veux.

Pardon, je ferais tout pour te rendre fière, promis.

Après ma clope et après avoir jeté mon briquet sur mon lit, je me dirige vers ma guitare, une Gisbon, «Les Paul» noir avec une rose et une lune entremêlés.

J'aime jouer de la guitare électrique torse-nu pour être plus à l'aise et plus fluide dans mes mouvements. Après avoir accordé ma guitare et avoir effleuré quelques cordes, je me mets à jouer "Do i wanna know" d'Arctic monckeys. C'est l'une de mes musiques préférée que j'aime jouer quand je me sens seul et que je repense à ma vie amoureuse désastreuse. J'entendis un bruit sans y prêter attention et continue de jouer ce morceau qui me permet de m'évader.


Ava

Je me réveille en un sursaut, des sueurs froides dans le dos et des gouttes de sueur dégoulinant de mon front. Mon souffle saccadé reprit peu à peu son rythme.

Je repense à cette victoria en l'imaginant comme une espionne venue faire des repérages avant de me tuer. La journée à vraiment était dur, sachant que mon père est sans doute un mafieux de renom.

Un bruit de... De guitare retentis dans la maison.

Je me lève de mon lit en faisant attention à Cosmo qui dort près de moi et me dirige dans le couloir. Le bruit vient de la chambre d'Aslan. Je me dirige vers celle-ci et aperçois Aslan assis jouant de la guitare, Do i wanna know, une de mes musiques préférées. Je reste dans l'encadrement de la porte quand il lève la tête vers moi en continuant de jouer. Il me regarde et je plonge mes yeux dans ses yeux bleus.

Une tension est palpable dans l'air puis mes joues rougissent. Il vient de descendre ses yeux sur mes jambes nues. Qui d'ailleurs, ne sont pas les seules à être nue. Je baisse les yeux et il s'arrêta de jouer. Je le vois se lever et venir en face de moi. Il prend mon menton entre ses doigts et m'oblige à lever les yeux vers lui. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Il se colla à moi me laissant humer son odeur. Je sentis quelque chose de dur appuyer sur mon bas-ventre. Je lève la tête un peu plus le voyant me regarder. Je passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier.

- Et puis merde, dit-il presque inaudible.

En un éclair, mes lèvres se retrouvent collées aux siennes. Un grognement s'échappa de sa bouche aspirée par notre baiser. Un baiser si intense que des chocs électriques me passèrent dans tout le corps. Des picotements me traversent le corps et plus précisément dans mon entre-jambes. Je sentis sa main passée sur ma nuque et s'arrêter sur mes seins.

J'ouvris la bouche pour échapper un grognement quand sa langue s'introduit dans celle ci. Elle trouva le chemin et s'entremêle avec la mienne. Se baiser est un baiser charnel et on en a tous les deux envies.

Un grognement s'échappa de mes lèvres et c'est à son tour de l'avaler. On s'arrêta un instant pour reprendre notre souffle. Puis mes lèvres retrouvent le chemin des siennes. Il descend sa main jusqu'en bas de mon t-shirt et passa sa main en dessous.

Sa main parcourt ma peau.

Mon corps brûle à son toucher.

Il grogne en s'apercevant que je ne porte pas de sous-vêtements. Aussitôt, ses mains se posèrent sur mes fesses et me hissa dans ses bras. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille avant que je ne reprenne notre baiser. Il m'emmène jusqu'à son lit et m'embrassa dans le cou puis remonta sur ma mâchoire. Puis redescendit sur mon cou.

- Qu'est-ce que t'est bandante putain. Puis il m'embrassa à nouveau.

Mon corps se cambre sous ses caresses et ses baisers. Sa main se stoppa sur mon entre-jambes.

- Tu mouilles déjà pour moi principessa, dit-il d'une voix grave et remplie de désir.

Ses doigts glissent le long de mon sexe avant de s'y introduire. Il commence des vas et viens.

Mon corps vibre à chaque mouvement qu'il fait à l'intérieur de moi. Ses doigts sont d'une douceur inégalable. Mon corps cambre à chaque coup qu'il donne.

Je grogne encore et encore.

- T'es si serré principessa.

Merde j'ai oublié de lui dire que je suis vierge. Mais à peine ai-je le temps d'ouvrir la bouche qu'un petit cri de désir s'en échappe.

- Jouis pour moi principessa. Me dit-il d'une voix angélique et sensuelle.

Mes mains plongèrent dans ses cheveux et je sens l'orgasme arrivé enfin ce que je pense en être un. Il m'embrassa et au même moment, il rajoute un troisième doigt. Suite à cet enchaînement, mon corps se cambre sous son corps, ses doigts, sa bouche et un gémissement s'échappa d'entre mes lèvres accompagnées de son prénom que je pue m'empêcher de prononcer.

Un sourire se dessina sur ses lèvres et je remarque que mon t-shirt est toujours sur moi ce qui me rassura, car ma cicatrice est cachée, je ne suis pas prête à lui montrer. Il s'écroula sur le lit à côté de moi et nous attendons quelques secondes comme ça. Je ne me suis jamais dit qu'un jour j'arriverai à surmonter mon manque de confiance et pourtant lui à réussir, mais c'est ci déstabilisant.

Puis il se lève et s'assoit sur le rebord du lit. Mes yeux se ferment petit à petit.

Je sentis soudain ses bras chaud s'enrouler au tour de moi pour me hisser jusque dans ma chambre.


Aslan

Je la prends dans mes bras et l'a dépose sur son lit. Cosmo dormait sur le fauteuil à l'entrée de la chambre.

Je l'a dépose et dépose un baiser sur son front puis mis les draps sur elle. Je me retourne pour partir de sa chambre.

- Aslan, peux-tu rester avec moi cette nuit, s'il te plaît, me dit-elle d'une voix frêle et légèrement endormie.

J'hésite un moment avant de répondre.

- Oui, mais je dormirai par terre si tu veux.

- Non, me cria t'elle la voix brisée et tremblante.

- Je te laisse le côté gauche, mais je t'en supplie reste avec moi ... J'ai peur.

Et elle se mit à trembloter.

Elle me fait tellement de peine, je veux qu'elle ai confiance en moi comme moi, j'ai confiance en elle. Alors je me dirige vers elle et lui tend un mouchoir ne sachant pas quoi faire. Elle le prit et se mit à trembler, les larmes coulent sur ses joues.

Je ne peux pas la laisser, enfin, je ne peux pas la laisser comme ça. Alors d'un mouvement lent et timide, je l'a pris dans mes bras où elle nicha sa tête dans le creux de mon cou. Je pose mon menton sur ses cheveux doux sentant le shampooing pour homme, le mien.

Et elle porte mon t-shirt favori, mais je ne peux pas lui en vouloir car il la rend ci sexy.

Et d'un coup elle se mit à trembler davantage et un sanglot s'échappa de ses lèvres rougit. Je resserre mon étreinte contre son corps frêle. Je la sens se crisper.

- Ne t'en vas pas, me dit-elle en chuchotant.

- Jamais principessa.

Sa respiration a repris un rythme normal et je sens cette air chaud qui émane de son corps s'encrasser sur le mien me laissant perplexe.

Mes émotions se chamboulent dans ma tête.

Puis je la sens se détendre au fur et à mesure jusqu'à tomber de sommeil dans mes bras.

Je m'allonge avec elle, en prenant soin de ne pas la réveiller.

- Bonne nuit principessa.

EclisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant