So Cold [Magcon] - Tome I

"Mary, Calm Down."

Cameron: Je suis désolé.

Moi: De quoi?

Cameron: Bah des fois je suis pas facile à vivre...

Moi: Ah tu peux le dire!

Cameron: Mais toi aussi t'es pas forcément cool avec moi..

Moi: Je ne fais que me 'défendre'

Cameron: Hum...

Bon on se lance.

Moi: Pourquoi t'es comme ça avec moi? Ça se passe très bien avec les autres.

Cameron: Mais rien, ça se passe très bien avec toi aussi.

Je commencais à rire.

Moi: T'es un rigolo toi!

Il se redressa, tout fier.

Cameron: Oui.

Monsieur je me la pète bonjour. C'était ironique en fait.

Moi: Tu me saoule.

Cameron: Pourquoi?

Moi: T'es chiant.

Cameron: Ah.

Moi: Mais attachant.

Ouais, attachiant.

Cameron: Attachiant quoi.

OH MY GOD on est liés.

Enfin non. Pas trop quand même.

Abusons pas.

Je le regardait d'un air snob, comme si sa blague était nulle. Même si intérieurement je m'étais faite rire en la disant... Il me regardait lui aussi, un sourire de vainqueur sur son visage, fier de son jeu de mot.

Moi: C'est de la merde.

Il serra les dents. Mais pas dans le sens énervé, mais dans le sens "je fais semblant de m'énerver mais je déconne". Il prit ma tête entre ses mains et se mit face à moi.

Cameron: Ah mais toi.... Tu m'éneeeeeerve!

Tout en rigolant, je me débattait. Même si j'avoue ne pas mettre beaucoup de force vu que j'aimais qu'on rigole comme ça. Je voulais qu'il continue.

Moi: Arrêteuuuh lâche moiii!

Je lui mettait les mains dans le visage, il essayait de les éviter, se penchait de plus en plus en arrière. Puis, il lâcha ma tête, baissa mes mains en une fraction de seconde. Il se pencha, une épaule contre mon ventre, les bras autour de moi. Puis je réalisa ce qu'il voulait faire.

Moi: Nan. Nan Cameron. CAMERON NON NON NON NON!

Cameron: Sisisisi..

Il me souleva, je me retrouvait très rapidement en l'air, essayant tant bien que mal de m'accrocher à son t-shirt pour ne pas tomber.

Je lui tapait le dos, mais ça le faisait plus sourire qu'autre chose vu la force de mouche que j'y mettait. Il marchait, je ne savais pas trop où on allait mais, il était déterminé à y aller.

Moi: Cam, on va où?

Il ne me répondait pas, j'insistais, je répétais la même phrase au moins une quinzaine de fois. On passait devant des personnels de l'hotel qui, en l'occurrence, nous regardaient très bizarrement. Je me lassais un peu d'être sur son épaule, je ne me débattait plus, j'avais posé mon coude sur son dos, le menton dans ma main. Je m'impatientais.