So Cold [Magcon] - Tome I

It's Like... A Drug?

Une fois mon shorty au pied du lit, Cameron descendit doucement ses mains sur mes fesses et les pressa, ce qui me souleva, incontrôlable. Oui c'est ça, mon corps était incontrôlable. Je descendis mon buste vers le sien et déposa des baisers tout le long de son torse pour descendre ensuite vers son caleçon. C'est la que je remarqua le tissu tendu de son caleçon noir. J'y posa une main, ne sachant que faire.

Bah oui, c'est ma "première fois".

Suite au contact avec ma main, je vis Cameron serrer les draps dans ses poings, je lui souris.

Cameron: Tu te rends compte qu'en temps normal il me faut plus qu'un frottis à travers le caleçon pour que je bande?

Je rigola face à sa remarque et déposa un baiser sur le coin de ses lèvres. Je remonta mes doigts  jusqu'à l'élastique de son sous-vêtement et le tendis dans mes petits doigts, le baissant à la moitié de ses cuisses. Instinctivement- du moins, je pense que c'est ce qu'il faut faire,- je saisis son membre dans ma main tout en m'asseyant plus près de celui ci. Il se pencha vers moi et nos langues s'entremêlèrent à nouveau pendant que je commencais mes va-et-vients, sentant que plus j'accelerai, plus Cameron passait dans un état de non-controle. Il décolla vivement sa bouche de la mienne et se plaqua contre le mur derrière lui. Il essayait de parler entre ses lèvres figées, il murmurait mon nom de plus en plus difficilement. Après s'être tut, il se tendit et attrapa mon poignet, je stoppa mon mouvement,  de peur d'avoir fait de la merde mais il me rassura.

Cam: Tu devrais t'arrêter là Bébé si tu veux qu'on baise.

J'étais rassurée de pas m'être ratée, mais le fait qu'il dise "baiser" comme ça, m'avait fait ressentir de l'amertume, comme si ça n'avait pas d'importance. Mais bon, il allait pas dire "faire l'amour"... Je sortis ses pensées de ma tête et me concentra sur ce qu'on était en train de faire, je ne veux pas retourner en arrière maintenant, je veux le sentir, le sentir en moi. Avant que je ne fasse quoique ce soit, Cameron me bascula sous lui et, appuyé sur un bras, me regarda dans les yeux, à quelques centimètres de moi.

Cam: Maintenant c'est à moi de te procurer du plaisir.

Je ne lachait pas ses yeux, ça me rassurait deux fois plus de plonger mon regard dans le sien, essayant de me détendre au maximum. Je ferma les yeux et c'est à ce moment là que je sentit ses doigts rentrer en moi. C'était une autre sensation que la première fois qu'il m'avait fait ça, je me rendis compte qu'au fur et à mesure ses aller-retours dans mon intimité étaient beaucoup plus fluides, beaucoup plus agréables. Il allait de plus en plus vite, me forçant à me cambrer sous tout ce plaisir qui m'envahissait. Comme une vague, une immense vague qui te plonge en apnée, qui t'entraîne dans une transe indescriptible. Il retira ses doigts avant que je n'atteigne l'orgasme et je l'entendis sortir un petit sachet. Évidemment, je compris vite que c'était l'emballage d'un préservatif.

Ça y est.

Je n'étais pas vraiment tendue à ce moment là, encore sous l'hypnose de ce qu'il venait de faire. Oui, je ne le dis pas vraiment, je trouve que "doigté" C'est trop violent, trop vulgaire par rapport à ce moment intime et tellement symbolique pour moi, qu'on vivait. Je rouvris les yeux et fixa Cameron qui me regardait fixement, comme pour demander mon autorisation. Encore une fois, je fis un signe de tête et je sentis le latex du préservatif entre mes jambes, je les écarta davantage et après m'avoir pénétrée tout doucement, je sentis une certaine gêne, j'imagine qu'il ne suffit pas que de la première fois pour faire disparaître la douleur. Je ferma les yeux et serra les dents face au pincement.

Cam: Ca va?

Sa voix était inquiète, il n'était pas sur de lui.

Moi: Oui. Oui vas-y. Je...