Chapitre 31

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Quelques semaines plus tard

Comme je me suis rendu au Mexique ainsi que dans des lieux de distribution, mon identité est compromise, ma déposition signée et certifiée, je témoigne à huis clos. Je réponds aux questions de manière détaillée, le procureur questionne le fait que je sois une civile, mais mes actions parlent pour moi. Le contre-interrogatoire est éloquent, mais je suis une civile, donc que l'on m'accuse d'avoir fait quelque chose d'illégal pour les fédéraux me fait rire. Je m'en suis excusé auprès du juge, qu'il ne prenne pas cela pour un outrage.

Comme les filles étaient en contact avec toutes sortent de personnes à l'intérieur des clubs, ne voulant prendre aucun risque avec des poursuites en diffamation qui auraient obligé le Procureur à dévoiler l'identité des filles, elles témoignent aussi à huis clos, elles relatent tous ce qu'elles savent, ce qu'elles ont vues, ce qu'elles ont subies. Je suis fière d'elles quand elles viennent me rejoindre dans le couloir.

Nous repartons comme nous sommes venues, en limousine. Le beau-frère d'Henry est plutôt satisfait de ces deux nouvelles employées. Toutes ont trouvé du travail, dont l'une au bureau du Sheriff, ce qui nous a bien fait rire. Je rentre à la maison avec Carla, il n'y a plus que nous. La limousine s'arrête près de trois cent mètres plus loin, les filles me saluent avant de rentrer chez elles. Je n'aspire qu'à une chose, m'allonger dans mon lit. La maison est rangée, le canapé n'est plus un lit, le matelas a disparu, ça me fait quelque chose, je commençais à m'habituer à leur présence. Chaussure retirée, je me dirige vers la chambre pour m'allonger, Carla me rejoint en se déshabillant avant de m'aider à retirer mes vêtements.

« Il n'y a plus que nous, c'est bizarre, non ?

— Un peu, oui.

— Je vais m'occuper de toi, mon amour.

— Carla ?

— Oui ?

— Approche ton nez. »

Je suis la file des visiteurs, mon nom est sur la courte liste des visiteurs autorisés, en fait il n'y a que mon nom d'inscrit, Penny ne veut voir personne à part moi. Elle sourit à la seconde où elle me voit entrer dans la salle. Son uniforme gris ne lui va pas du tout. Avec ses cheveux rasés, je la trouve encore plus sexy.

« Bonjour, jolie Jody. Je suis contente de te voir.

— Je n'ai pas pu venir plus tôt, excuse-moi.

— Tu es venue, c'est ce qui compte. Ton procès a eu lieu ?

— Oui, à huis clos à cause de... enfin tu sais. J'ai fais ce que tu m'as conseillé et je m'en suis tenu à la version originale en ce qui te concerne.

— Quelle version ?

— Que tu ne faisais rien dans le club, tu n'es pas la trésorière. Si les autres membres du MC ont un peu d'honneur, ils ne diront rien.

— Pourquoi as-tu fait cela, Jody, je t'avais piégée pour que tu deviennes une esclave sexuelle.

— J'ai des sentiments pour toi, que veux-tu, c'est plus fort que moi.

— Merci, Jody. Tu reviendras ?

— Si tu me donnes une raison.

— Tu me manques.

— Alors je reviendrais, demande une visite conjugale lorsque tu auras le droit et inscris-moi comme conjointe.

— Tu veux me baiser ?

— Oh oui ! J'ai envie de lécher tes ailes, ma beauté, j'ai aussi besoin de ma dose de sucre.

— Fin des visites ! » annonce une voix.

The Lone wolf & The Lost Souls MCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant