J'étais arrivé au terrain où jouait Erick Lee. Je le regardais de loin; il avait un corps si bien taillé, comme les dieux grecs. Je voulais tant l'embrasser, lécher son corps de partout.
- Hey Joyce, tu comptes rester là? lui dit Erick.
Ces mots me sortirent de mes pensées, et je me sentis bête, car mon troisième pied était en érection. Je priais le bon Dieu qu'il ne le remarque pas.
- Non, j'arrive Lee.
- Comment tu vas? demanda Lee.
- Bien, merci, et toi?
- Ça va! Viens, prends place le temps de dire au revoir aux potes, et je suis tout à toi.
- D'accord! répondit Joyce avec un sourire bête.
- C'est bon, on y va? demanda Joyce en voyant Lee venir vers lui.
- Oui, allons-y. Ton travail se passe bien? demanda Lee à Joyce.
- Oui, ça va, à part que je suis tellement chargé ces derniers temps avec l'affaire Williams qui est dans toutes les bouches et journaux.
- Oui, j'en ai entendu parler quand j'étais allé payer du pain, dit Erick Lee.
- Vraiment triste la mort d'Elizabeth, dit l'agent Altamira.
- Vraiment, on n'a toujours pas trouvé le coupable du meurtre, demande Lee.
- Non, malheureusement, dit Joyce.
- Nous voilà arrivés, dit Lee. Prends la clé, ouvre déjà la porte, le temps que je prenne mes affaires au coffre.
- D'accord, c'est laquelle des clés? demanda Joyce.
- La deuxième clé, dit Lee.
- D'accord, répondit Joyce.
- Lee! J'arrive pas à ouvrir, Lee.
- Attends, j'arrive, dit Lee.
- Voilà, tu peux entrer, ne reste pas là Joyce, et prends place, dit Erick.
- Tu prends quelque chose? proposa Erick à Joyce.
- T'as de la bière? demanda Joyce.
- Oui, mais je n'ai trouvé qu'une brune, répondit Erick.
- Pas grave, vas-y, passe, dit Joyce.
- Vas-y, tiens, ta bière.
- Merci, tu n'en prends pas toi?
- Non, pas maintenant, je pars d'abord prendre ma douche et je reviens dans quelques minutes, dit Lee.
- D'accord, ne traîne pas, dit Joyce.
The Broken Shaker, 19 heures 45'
- Vous allez prendre quoi, madame?
- Je peux avoir une margarita?
- Oui, dans un moment.
- Voilà, madame, votre margarita! Je peux vous poser une question? demanda le barman.
- Oui, pas de problème, dit Serena.
- Je ne vous ai jamais vue dans le coin.
- Oui, c'est normal. Je viens du Texas, je ne suis ici que pour régler un problème.
- D'accord, moi c'est Adrien, et vous?
- Serena Williams, enchantée de faire votre connaissance.
- Moi de même, joli prénom.
- Merci, si vous pouvez m'aider, demanda Serena à Adrien.
- En quoi? dit Adrien.
Serena sortit une photo et la montra à Adrien. Il la regarda avec beaucoup d'attention.
- C'est l'homme des journaux.
- Oui, répondit Serena.
- Vous êtes de la police ou des médias? Car j'ai déjà dit tout ce que je savais à la police, madame.
- Non! Non! Je ne suis pas de la police, non plus des médias, dit Serena.
- Et pourquoi me demandez-vous des informations sur lui?
- Je suis sa fille, s'il vous plaît, j'ai besoin de votre réponse, c'est vraiment important, supplia Serena.
- Bon d'accord.
C'était la nuit du 17 avril 2012.
Il avait l'habitude de venir, mais ce soir-là, il était vraiment différent. Il parlait de choses qu'on ne comprenait pas. Il disait : "Je ne voulais pas le faire, j'y étais obligé!" Il m'avait touché et m'a dit : "C'est de leur faute, je ne voulais pas." Et il avait du sang sur lui et sur sa chemise, dit Adrien.
- Vous ne lui avez pas demandé ce qu'il voulait dire par là? dit Serena.
- En ce moment-là, je n'en avais aucune idée. Il était déjà à son dixième verre si je m'en souviens bien, alors j'ai pris la décision de prendre pour lui un taxi qui le ramènerait jusqu'à chez lui, jusqu'à ce que la police vienne me poser des questions sur votre père.
- D'accord! Merci pour votre aide, dit Serena.
- Oui, ça reste entre nous. J'aurais aimé pouvoir vous aider davantage, dit Adrien.
- Tu en as déjà beaucoup fait, dit Serena avec tristesse.
Elle sortit du bar avec beaucoup de questions en tête. Il n'aurait pas dû faire quoi? Car ce jour-là, ma mère était toujours vivante, et si mon père n'est que victime à son tour?
- Taxi!
- Bonsoir, madame. Je vous dépose où?
- Brickell Avenue, monsieur.
- D'accord, madame, attachez votre ceinture.
Elle envoya un message à l'agent Altamira pour l'informer de ce qu'elle avait découvert : "C'est Serena, juste que j'ai du nouveau sur l'enquête ! Je serai à votre bureau lundi et bon weekend."
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Vraiment désolé pour le retard je pense que vous allez aimer le chapitre 13 et n'oubliez pas l'étoile en bas bisous
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A l'encre de nos veines
Misterio / SuspensoSerena Williams est déchirée par la tragédie lorsque sa mère est retrouvée assassinée et que les preuves pointent vers son propre père, qui a mystérieusement disparu. Contrainte de retourner dans la ville de son enfance, Serena plonge dans un voyage...