A l'encre de nos veines

chapitre 14

- T'es vraiment drôle, Lee, arrête!

- Je te dis vrai! Je suis sorti du foyer nu, tellement j'avais peur.

- Et toi, c'est quoi ta plus grande bêtise? Demanda Lee à Joyce avec un grand fou rire.

- J'étais vraiment un garçon très calme jusqu'au jour où j'ai fait cette bêtise, dit Joyce avec une voix triste qui changea l'atmosphère.

- C'est quoi cette bêtise? Demanda Erick.

- Je te le dirai le moment venu, Erick, dit-il en lui caressant la main.

Erick Lee se leva et se rapprocha de Joyce, le regardant avec un regard intense qui disait beaucoup. Erick posa un baiser sur les lèvres de Joyce. Joyce répliqua à son tour.

- T'es sûr de toi? Demanda Erick à Joyce.

- Oui, j'ai envie de te sentir en moi, dit Joyce avec tant d'envie.

Ses mains se posèrent sur la taille de Joyce, il se rapprochant de son corps et laissant un frisson qui parcourait tout le corps de Joyce. Il enleva le haut de Joyce, commença à lui faire des bisous sur son torse et descendit encore plus bas. Joyce lança un gémissement de plaisir; le plaisir était partagé des deux côtés.

Toc! Toc!

- Qui ça pourrait être à cette heure? Dit Serena en ouvrant la porte.

- Bonsoir! Dit l'homme devant la porte.

- Bonsoir; dit Serena un peu surprise, comme si elle avait déjà vu ce visage. Mais où?

- En quoi pourrais-je vous aider? Demanda Serena à l'homme devant elle.

- Vous m'avez déjà oublié? Dit l'homme devant la porte.

- On s'est déjà rencontré? Demanda-t-elle surprise.

- Oui! On s'est déjà rencontré, mais nous n'avons pas eu le temps de parler car vous étiez pressée à l'aéroport! C'est moi que vous avez poussé sans le faire exprès! Votre roman était tombé, dit l'homme devant la porte.

- Ah oui, c'est vous, l'homme que j'avais poussé accidentellement.

- Exactement!

- Vraiment désolée, je trouvais votre visage familier, mais impossible de m'en souvenir exactement.

- Je suis venu vous rendre votre roman, dit-il en tendant le roman.

- Merci beaucoup! Ne restez pas là devant la porte, dit-elle, je vous prie, entrez! Insistant elle.

- Moi, c'est Serena Williams. Je pense que vous avez entendu parler de l'affaire Williams dans toutes les chaînes d'information et vous, présentant elle une fois qu'il fut installé.

- James Peterson, rétorqua-t-il.

- Enchanté de faire officiellement votre connaissance, dit-elle.

- Moi de même, concéda-t-il avec un grand sourire.

- Désolée, mon appartement est en désordre, j'étais en train de travailler sur un dossier, s'excusa-t-elle.

- Faut voir mon appartement, dit-il amusé.

- Vous prendrez un café, j'espère?

- Volontiers! Et aussi, tutoie-moi Serena, je serais plus à l'aise, dit-il avec un sourire.

- Désolée, dit-elle.

- Pas grave.

- Avec ou sans sucre? Demanda Serena à James.

- Sans sucre, répondit James.

- J'ai une question, puis-je la poser? Dit Serena.

- Vas-y, répondit James.

- Comment as-tu fait pour savoir où je réside? Car il n'y a pas grand monde qui a ma nouvelle adresse.

- J'ai mes sources, dit James mystérieux.

- Vraiment!

- Quand il voulut donner une vraie réponse, son téléphone sonna.

Il prit l'appel: "Allo, vraiment? J'arrive, je suis non loin de là", dit James.

- Serena, on se reverra plus tard, et j'espère dans les meilleures conditions. Il y a mon numéro à la dernière page de mon roman. J'attendrai ton message.

- Au revoir, dit-il en s'en allant, laissant une Serena toute abasourdie.

* * *

- Tu sais bien que je ne voulais pas le tuer!

- Oui, je sais, calme-toi, Joyce.

- Je voulais le retenir pour qu'il ne le dise pas à la directrice; il a glissé et s'est cogné la tête sur le...

- Calme-toi, coeur, nous allons trouver une solution.

- J'irai en prison! J'irai en prison!

- Non.

- Calme-toi, Joyce! Dit Lee. C'est juste un mauvais rêve, dit-il en lui caressant la tête.

Erick se leva, prit de l'eau dans un verre, et l'apporta à Joyce.

- Ça va maintenant? Demanda Erick.

- Oui, ça va, merci, répondit Joyce.

- C'est la deuxième fois que tu te mets dans cet état. La première fois, c'était à l'hôpital, maintenant ici! C'est quoi le problème avec la prison, Joyce?

- Je t'avais dit que j'avais eu à faire une grande bêtise.

- Oui, je ne te force pas à me dire maintenant; tu me le diras le moment venu ou quand tu seras enfin prêt.

Lee s'approcha de lui et lui donna un baiser sur le front.

- On a tous eu à faire une bêtise, je serai toujours là pour toi, Joyce.

- Merci beaucoup, dit Joyce.