chapitre15

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Au beau milieu de la matinée, James sortit de sa chambre. Il se demandait où pourrait bien être son père. Sous les marches, il croisa Bertha.

- Bonjour Bertha, père est-il dans son bureau ? demanda James à Bertha.

- Non, aujourd'hui il a été matinal, répondit Bertha.

- Mais sa voiture est toujours là et son chauffeur aussi, demande James intrigué.

- Je ne sais pas trop, peut-être il a pris une autre voiture ou l'hélicoptère, et il y a beaucoup de voitures au manoir, dit Bertha un peu doutieuse.

- D'accord, pas grave, mère est dans sa chambre, rajouta-t-il.

- Oui, dit-elle.

- Toc ! Toc !

- C'est qui ?

- C'est moi, mère.

- Vas-y, entre James, comment tu vas, mon grand, dit Emily.

- Oui, ça va, et toi, mère, dit James en entrant dans la chambre.

- Comment va Andréa, c'est pour quand le mariage ?

- Mère, elle va bien, mais nous ne sommes pas si pressés que ça pour le mariage. Elle avec ses défilés de mode et moi avec les voyages pour l'entreprise, c'est le dernier de nos soucis, dit James.

- D'accord, pas envie de te mettre la pression, mais j'ai besoin de voir mon petit-enfant courir et casser des choses, car ton frère, on sait bien que c'est perdu d'avance, dit Emily à James.

- Oui, je sais, répondit James un peu gêné.

- Tu prends le petit-déjeuner avec nous ou tu dois aller au bureau, dit-elle.

- Je pense que je dois aller au bureau. Je devrais signer un papier que j'avais oublié de le faire hier soir, dit-il en se dirigeant vers la sortie.

* *

- Vous avez eu à tuer une femme innocente et son mari, pour à la fin me dire que vous vous êtes trompés de club USB. Soyez sérieux, c'est quoi cette incompétence venant de tes hommes, Jacob ?

- Vraiment désolé, patron, la faute vient de moi car je ne les avais pas informés du contenu de la clé USB comme vous me l'avez dit, dit-il.

- Quoi, maintenant tu dirais que c'est de ma faute, Jacob ? Vas-y, réponds-moi, dit le sénateur énervé.

- Vraiment désolé.

- Si cette clé USB tombe entre de mauvaises mains, c'est ma carrière et ma vie sociale qui sont finies, Jacob. J'ai confiance en toi, c'est pas pour rien que tu es mon bras droit et mon homme de confiance.

- Je ne voulais pas vous décevoir, patron, dit-il.

- J'étais déjà dit d'arrêter de m'appeler patron. Appelle-moi père.

- D'accord.

- Je te donne encore une nouvelle mission, cette fois-ci tâche de bien le faire. Le candidat aux élections, Dines Forde.

- Que dois-je faire cette fois-ci ? dit-il.

- Tu trouves deux ou trois bonnes femmes, et tu sais ce qui te reste à faire, Jacob.

- Oui, papa, dit-il.

- Cette fois-ci, dis à tes hommes, ils n'ont pas droit à l'erreur. Qu'ils trouvent de bonnes femmes et retrouvent moi cette clé USB, et que cette mort ne remonte pas jusqu'à vous, dit le sénateur.

Une sonnerie retentit dans la pièce, c'était le téléphone du Sénateur. Le sénateur sortit son téléphone de la poche gauche de sa veste; c'était Emily, sa femme, elle avait laissé une centaine de messages et des appels manqués.

- Je dois déjà rentrer, y'a ma femme qui m'appelle, et y'a aussi des appels en absence de James, dit-il.

- D'accord, dit-il en ouvrant la porte au sénateur.

* *

- Bonjour, je dois déjà aller, mon amour, dit Joyce.

- Il est à peine 7 heures, reste un peu s'il te plaît, dit-il en lui donnant un baiser.

- On va se voir le soir, dit-il en répliquant au baiser de Lee.

- Tu finis ton travail à quelle heure? demande-t-il.

- Tu sais bien, à la police, on n'a pas une heure fixe, dit-il.

- D'accord, dit Lee un peu triste.

- À ce soir, dit-il en lui laissant un baiser sur la bouche.

A l'encre de nos veinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant