« Et si c'était toi, mon bonheur ? » - Emira

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Aujourd'hui c'était un jour assez spécial car j'allais voir mon frère au parloir après 5 mois d'attente, je sais même pas pourquoi j'ai jamais oser aller le voir pendant tout ce temps mais aujourd'hui c'était le jour j.

Je me suis préparé, je me suis maquillé et je me suis vêtu de mes vêtements, on n'est en décembre et il fais trop froid dehors donc j'ai sortie mes ugg et mon manteau. Je sais pas pourquoi mais j'avais une boule au ventre j'avais peur que mon frère sois déçu de moi et que il m'en veuille de ne lui pas avoir rendu visite pendant tous ce temps.

Quand j'ai fini de me préparer je suis sortit de ma chambre pour rejoindre yesime qui m'attendais au palier de la porte.

Yesime: on iva ma chérie.

Moi : oui ça y est je suis prête.

Yesime: bah vas-y on prend la mienne ou ta voiture ?

Moi: comme tu veux.

Yesime : prend mes clés.

J'ai pris ses clé de voiture puis on n'est sortit de la maison, on monte dans sa voiture puis il démarre.

Sur la route yesime n'arrêtez pas de me taquinez, il essayez de me faire rire avec ses vieilles blagues toute pourrîtes parce que il me connais trop et il sais très bien que je stressé.

Yesime: vas-y là arrête de tirer la gueule Emira wAllah. Tu le vois tu parle avec lui et basta, je sais pas pourquoi t'es là tu stresse ma soeur.

Moi: parce que j'ai tout simplement pas envie de le voir Yesime tu comprend ?

Il me fixa pendant quelque seconde avant de souffler et de reprendre la route.

Moi: tu sais très bien pourquoi je suis stressé tu sais très bien que moi et Ali depuis des années sa ne va plus et que on se supporte plus y'a plus rien qui va tu le sais tout sa yesime alors arrête s'il te plaît de faire genre.

Yesime: tu peux pas fuir enfaite c'est ton frère donc tu va allez le voir et c'est tout.

Moi: oui j'ai pas le choix de toute façon on n'est arrivé.

Il se gare pas loin de la maison d'arrêt et il me regarde avant de dire :

Yesime: Ali il a changé pendant ses 5 mois il est devenu une autre personne arrête de lui en vouloir Emira s'il te plaît, tu verra il va être trop content de te voir t'es sa petite soeur l'oublie pas sa.

Moi : D'accord yesime tu peux ouvrir la porte je vais y allez.

Yesime: regarde moi vite fais.

Je le regarde blasé, mais avec sa tête de débile qui essayé de me faire rire avec des grimaces je retrouve vite le sourire, il me fatigue.

Yesime : t'es encore plus belle avec le sourire ma chérie, bref vas-y va avant que je te frappe là ta petite tête,Il me donne une petite pincette sur la joue avant de rigoler.

J'ouvre la porte et j'avance vers ce lieu où des millions de personnes sont incarcérées, sa fais mal au coeur quand même mais bon pour certain c'est mérité.

Je patientais dans la salle d'accueil , j'avais le regard baissé sur mes pied et je jouez avec mes doigt jusqu'à qu'un gardien m'appelle par mon nom donc je me lève et je le suie.