Cette phrase était de trop.Je me retourne alors vers eux et avant que je ne réagisse, la tête de Izaak s'oriente violemment vers la droite, indiquant qu'il venait de recevoir un énorme coup. Il tombe alors au sol se tenant la joue.
Kaysân qui était depuis tout à l'heure silencieux
venait de lui assommé un énorme coup de poing en pleine face.Ali regarde alors les deux garçons avec un
regard plus que sombre. C'est ce genre de regards qui peuvent me faire peur.Puis son regard se pose sur moi oscillant entre la
frustration et l'incompréhension.Sa mâchoire est serrée et je peux presque sentir la tension qui émane de lui.
Ali: vous me racontez quoi la ? Qu'est ce qu'il raconte lui Emira ? Dit-il en s'avançant vers moi.
Un silence tendu s'installe alors qu'il lutte pour contrôler ses nerfs, il prend une profonde inspiration.
Ali: oh il se passe quoi là ? Parlez w'Allah c'est quoi ce délire ?
Sa voix était sèche, ferme et froide.
Il jete un coup d'œil rapide à Izaak qui étais encore au sol et qui avait l'air d'être sonné suite au coup de Kaysân. Il était bien amoché.
Personne osais lui répondre.
Kaysân: viens on va parler dans un coin s'te plait Ali, w'Allah je vais tuer ce fils de pute si il continue à ouvrir sa gueule, dit-il en fusillant du regard Izaak.
Mon frère à automatiquement froncé les sourcils et il a rie nerveusement avant de s'avancer vers moi.
Et il s'attaque sauvagement à mes cheveux, ses doigts atteignent mes cheveux qu'il tire d'un
coup sec vers l'arrière.Ali: donc c'est vrai ? c'est vrai hein il raconte pas de la merde tu m'a vraiment pris pour un con toi enfaite, dit-il d'un ton menaçant.
Kaysân: vas-y calme toi ali et lâche la, dit-il en s'approchant de nous.
J'avais perdu le contrôle sur mes émotions. Je
ne contrôlais plus la situation et lui aussi
visiblement.Il ne l'écoutait pas. Non, il n'entendait
même pas sa voix, il était aveuglé par sa haine.Il tire encore plus violemment sur mes cheveux avant de me regardé avec un regard noir.
Je n'en peut plus.
Du coin de l'œil je voit Kaysân s'approchait de nous et posais sa main sur le bras d'Ali pour le stopper.
Kaysân: calme toi w'Allah viens on va régler sa tranquillement on parle toi et moi comme des hommes, dit-il en intervenant.
Il ne regardait absolument pas Kaysân, ses yeux
étaient ancrés dans les miens. Sa haine se
mêlait à la mienne.Pendant ce temps Yesime avait pas bouger d'un poil, il regardait la scène silencieusement dans son coin.
Ali: rentre à la maison, je vais te massacrer toi après, dit-il en me lâchant.
Il se retourne puis ils s'en vont avec Kaysân, alors je m'empresse d'avancer d'un pat rapide vers la voiture de ma cousine qui était arrêtée en plein milieu de la route.
D'un geste vif, j'ouvre la portière et me glisse à
l'intérieur de la voiture.Ma cousine me suie puis elle monte à son tour dans la voiture.
Un sentiment de liberté m'envahît, c'était dit. Ils le savait. Ali le savait.
Mel: on est morte w'Allah on est morte meuf allô j'te parle là ton frère il va te niqué tu réalise pas je crois, dit-elle en paniquant.
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« Et si c'était toi, mon bonheur ? » - Emira
RomanceUn simple regard suffit à sceller son destin et à chambouler le cours de sa vie.