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Alors par amour pour lui, je lui pardonne.

Et c'est fou, car je suis incapable de lui
résister.

Moi: pars plus jamais Kaysân. Plus jamais !
Je ne le supporterais pas une deuxième fois.

Kaysân: plus jamais ma chérie.

Moi: jure le moi ? Dis-je en décollant ma tête de son torse et en le regardant déterminé dans les
yeux.

Kaysân: je te le promet, je partirai plus jamais Emira.

Et là tout-de- suite je sais qu'il dit vrai. Alors j'ai de nouveau collé ma tête à son torse. Et je l'ai laissé me bercer de ses mains. J'ai même fermé les yeux pour sentir ma chair trouver sa libération... Ses mains dans mes cheveux. Ses lèvres sur mon crâne.

Je laisse mon corps réaliser la décision que j'ai prise. Je me laisse comprendre ce qui se passe. Mais surtout, je laisse tout son amour me submerger.

J'apprécie ses caresses et ses baisers. J'aime son odeur et la sensation d'être proche de lui, sentir les courbes de ses muscles sous son t-shirt.

Kaysân: merci, merci ma princesse. Dit-il en chuchotant dans mon oreille.

On est maintenant paisible.

Et j'ai l'impression que maintenant je respire. Mes poumons s'oxygènent de tranquillité.

Moi: je t'aime, je t'aime Kaysân m'abandonne plus s'il te plaît, dis-je en le serrant contre moi.

Il relève mon visage complètement mouillé du à mes larmes et il m'embrasse le front avant d'essuyer mes larmes.

Kaysân: plus jamais w'Allah plus jamais, pleure pas s'il te plaît j'aime pas te voir comme sa.

Moi: je t'aime tellement Kaysân, j'ai jamais réussi à te détester.

L'aimer, ça me fait du bien, c'est une sensation profonde, qui nous complète mutuellement, c'est l'amour de ma vie.

Kaysân: enfin putain, enfin ... dit-il en nichant sa tête dans mon cou.

Il me serre de toute ses forces et me porte dans ses bras tout en me tournant.

Il sourie tout en me tournant et me dépose au sol en m'embrassant le front plusieurs fois.

Kaysân: tu sais pas comment je suis trop heureux la, w'Allah j'suis trop heureux sa mère, dit-il avec un grand sourire.

Moi: moi aussi, je t'aime mon amour.

Kaysân: moi aussi, je t'aime comme un putain de malade, dit-il en souriant.

Je le prend encore une fois dans mes bras et je niche ma tête dans son cou pour pouvoir respirer son odeur.

Il m'a tellement manqué.

Ma vie.

Kaysân: putain, dit-il en me serrant à son tour dans ses bras.

Moi: tu ma tellement manqué, ton odeur, tout ... dis-je d'une voix mielleuse.

Je caresse son torse avec tendresse et je pose mes lèvres sur son cou.

« Et si c'était toi, mon bonheur ? » - Emira Où les histoires vivent. Découvrez maintenant