« Et si c'était toi, mon bonheur ? » - Emira

28

Il avais énormément maigri et il semblait si faible.

C'était limite si je le reconnaissait pas tellement il avais changé.

Ladji: je vais pas te faire de mal, dit-il en levant les mains en l'air.

J'suis resté choqué face à son état, il était pâle et affaibli.

Et il me fessais de la peine car avant il avais une belle carrure imposante hors que la on aurais dit limite un gamin de 18 ans tellement il avais perdu du poids.

Ladji: je voulais juste m'excuser pour tout ce que je t'ai fait.

J'suis resté silencieuse car j'étais sous le choque de le voir devant moi après des mois sans le voir.

Ladji: j'aurais jamais dû levé la main sur toi je m'excuse sincèrement Emira et je veux que tu me pardonne, dit-il en baissant la tête.

Moi: je.. je te pardonne, dis-je sincèrement.

Et qui suis-je pour ne pas pardonné ?

Ladji: j'étais pas dans mon état, j'suis vraiment désolé j'ai pas réfléchie et je regrette.

Moi: c'est oublié.

Ladji: j'ai honte de moi, je me reconnais même plus.

Moi: t'es pardonné Ladji.

Ladji: merci, dit-il en prenant une pause, je pars demain loin de ce quartiers alors tu sera tranquille je m'en vais vivre à Rouen.

Moi: j'te souhaite tout le bonheur du monde.

Ladji: de même et c'est sincère, dit-il en posant sa main sur son coeur.

Moi: bonne continuation Ladji, dis-je en lui tournant le dos.

Ladji: prend soin de toi.

Puis j'suis partit, et sa sera mentir si je vous dis qu'il m'avais pas fais de la peine.

Au moins il s'est excusé pour tout ce qu'il m'a fais et sa se voyait que c'était sincère et que sa venais du coeur.

Il refera sûrement sa vie avec Inès à Rouen hein.

J'suis montez chez moi puis j'ai donnez le chargeur ainsi que le papier à mon frère.

Ali: 2 heure pour allez chercher un truc à deux pas de la maison, dit-il en soufflant.

Moi: bah j'suis allez à pied et je marche pas rapidement comme toi.

Ali: ok vas-y merci.

J'ai refermé la porte de sa chambre et j'suis allez dans la mienne.

Kaysân avais essayé de me joindre et il m'avais envoyée des messages pour me dire de descendre.

J'lui est répondu que je pouvais pas car mon frère dormais pas puis quand il a vu mon message il m'a appelé.

Moi: quoi ?

Kaysân: descend.

Moi: mais j'tes dis par message que je pouvais pas y'a quoi que tu comprend pas là.

Kaysân: je m'en ballecouille descend je dois te parler.

Moi: mais non Ali il dort pas je peux pas.

Kaysân: putain tu me casse les couilles toi, dit-il en soufflant.

Moi: il va me tuez si je sors.

Kaysân: vas-y demain tu te débrouille pour sortir.

Moi: oui on verra.

Kaysân: y'a pas de on verra.