Mon coeur palpite à l'entente de sa dernière phrase.Je m'attend au pire.
Yesime: il est mort, il est mort, dit-il en murmurant.
Ses mots me brûlent et me retournent le cœur.
C'est pas possible. C'est un cauchemars.
Il passe sa main sur ses cheveux et s'accroupît au sol en tenant sa tête entre ses mains.
Yesime: sa sort pas de ma tête, son image elle sort pas de ma tête, dit-il à voix basse.
Kaysân se tiens près de lui et reste silencieux.
Je fixe mon frère et je sens comme il est angoissée.
Comme son coeur bat vite.
Yesime: on l'a tué, il est mort, il est mort Emira.
Ma respiration s'est coupée, j'ai cru que j'allais
tomber par terre.J'ai quelques secondes d'absences. Je pense
rêver ou encore mal comprendre.Ma bouche s'entrouvre et mon visage se décompose.
Yesime: on la tué, on est des putains de meurtriers, dit-il d'une petite voix.
Moi: q-.. quoi ? Dis-je en bégayant.
Ce n'est pas possible, mon dieu.
Yesime: il est mort, je ... je l'est frappé et il me supplie d'arrêter mais je continuer parce que j'avais trop la haine putain, dit-il en marquant une pause.
Il essuie ses larmes qui coulent le long de ses joues et se relève du sol en reniflant.
Yesime: ma haine elle a pris le dessus, je me contrôler plus j'te jure que de base c'était pas censé se passer comme sa, il était pas censé crever Emira j'te jure, c'était un accident, dit-il tristement.
Je n'est plus les mots.
Yesime: c'est partit trop loin, mais j'te jure que c'était un accident, dit-il en murmurant.
Je suis choquée face à ses propos et mon regard ne lâche pas le sien, son regard remplie de larme.
Yesime: dit lui Kaysân, dit lui que c'était un accident putain, dit-il en paniquant.
Kaysân reste silencieux et son regard est neutre, il ne dégage aucune émotion contrairement à Yesime qui est remplie de regret.
Yesime: dis lui que c'était un accident, dit-il en cherchant son regard.
Il s'avance vers lui et pose sa main sur son épaule.
Yesime: dis lui frère, dit lui qu'on a essayé de lui faire un massage cardiaque dit lui putain, dit-il en prenant sa tête entre ses mains.
Je pose ma main sur ma bouche et j'écarquille follement mes pupilles.
Yesime: j'te jure Emira, w'Allah qu'on a tout essayé mais il était déjà partit, dit-il en ayant les yeux qui brillent.
Il s'approche de moi lentement et il encre son regard remplie de tristesse dans le mien.
Yesime: tu me crois ? Tu me crois hein ?
Moi: c'est pas possible, dis-je en chuchotant.
Je me tien le ventre car je n'est plus la force de rester debout, mes jambes sont beaucoup trop fébrile.
Je suis faible, je sens ma tête tourner et je suis prise par des vertiges.
Kaysân se précipite rapidement vers moi voyant que je perd équilibre et me retiens en posant sa main derrière mon dos.
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« Et si c'était toi, mon bonheur ? » - Emira
RomanceUn simple regard suffit à sceller son destin et à chambouler le cours de sa vie.