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Il y a tellement de chose que je veux dire, mais je ne sais pas par où commencer.

Tout d'abord, je veux que tu sache que tu est l'amour de ma vie.

J'ai essayé de t'oublier, j'ai vraiment essayé, mais ce fut toujours des échecs.

Il paraît qu'on ne peut pas oublier quelqu'un qu'on a vraiment aimé, mais le plus drôle dans tout ça, c'est qu'à chaque fois que je pensais avoir réussi à tourner la page, quelque chose se passait. Ça pouvait être une chanson, un endroit précis, une rue, un film qui passait à la télé, peu importe, il y avait toujours quelque chose qui me ramenait à toi.

Et puis un jour, je me suis rendu compte que l'amour que je t'ai toujours porté n'a, en fait, jamais disparu. L'amour avec un grand A, cet amour qui brûle tellement il est profond... Il n'a jamais quitté mon coeur.

Mais parfois l'amour n'est pas suffisant Kaysân, ce n'est plus suffisant pour que sa fonctionne.

Et même si je t'aime.

Et même si je suis folle amoureuse de toi.

Et même si je sais qu'aucun homme ne me fera ressentir ce que tu m'a fais ressentir.

Aujourd'hui je préfère mettre un point final à notre histoire d'amour.

On part chacun de notre côté, on redevient des inconnus, des inconnus avec des souvenirs...

Mais tu sais Kaysân j'aurais vraiment tout essayé.

J'oublierai rien, nos appels, nos messages, notre rencontre, nos moment passer ensemble, nos rires, nos bon moment.

Je veux rien oublié, parce que oublié tout ça, sa serait comme oublié la plus belle page de mon histoire.

Je t'ai offert la meilleur version de moi même et je pense qu'au final c'est sa qui me fais le plus de mal, je t'es donné et apporté ce que personne n'a jamais eu.

Et toi, t'a même pas su en faire quelque chose de bien.

Je vois dans tes yeux comme tu souffre.

Comme tu as si mal.

Tu me fixe avec tes grand yeux et tu reste de marbre face à moi.

Tu ne réagis pas encore car l'information prend du temps à monter dans ton cerveaux.

Ton visage se décompose et tu fronce férocement les sourcils.

Kaysân: répète ?

Moi: c'est terminé, c'est finis.

Kaysân: tu peux pas Emira, tu peux pas, dit-il en passant ses mains sur son visage.

Moi: si, la seule chose qui nous lie maintenant c'est notre fille, rien d'autre.

Kaysân: laisse nous une dernière chance ? Une dernière et j'te jure que je vais me rattraper, dit-il avec les larmes aux yeux.

Moi: non c'est trop tard maintenant.

Kaysân: arrête Emira, fait pas sa, dit-il à voix basse.

Moi: tu verra ta fille quand tu veux et t-... tu la prendra les week-ends si tu veux, dis-je en fuyant son regard.

Kaysân: arrête, arrête, arrête, dit-il en se tenant la tête.

Moi: on fera une garde alternée.

Kaysân: arrête ! Stop ! Je veux plus que tu parle t-.. tu raconte n'importe quoi arrête, dit-il en hurlant.

Moi: je veux juste que tu sois là pour elle Kaysân, je te demande que sa, d'être là pour elle, seulement pour elle, dis-je la gorge nouée.

« Et si c'était toi, mon bonheur ? » - Emira Où les histoires vivent. Découvrez maintenant