17. Ma princesse à moi

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PDV Kaleb

J'étais dans les escaliers, je suis directement partit dans la cuisine pour boire un verre d'eau, ma gorge était tellement sèche. Aussi sèche qu'un désert.  Il était minuit et demi. J'ai tourné la tête vers le salon, c'est bizarre les lumières étaient allumées pourtant je pensais que Cléo et Adelyn dormaient. J'ai marché doucement vers le salon quand je l'ai vu. Cléo dormait sur le canapé, elle semblait si paisible et calme. J'ai vu qu'elle tremblait, ce qui était un peu normal vu qu'elle n'avait pas de couvertures, et que la nuit était souvent froide je pense qu'elle s'est assoupie. Alors, je me suis penché sur elle pour vérifier qu'elle dormait vraiment. J'ai agité ma main devant son magnifique visage.

-Cléo ?

-Humm dit-elle en se retournant. 

Elle dormait vraiment comme la belle au bois dormant, d'un sommeil profond. J'ai glissé mes bras sous elle et je l'ai soulevé pour la porter comme une princesse ce qu'elle était bien évidemment. J'ai monté les escaliers et avec une main, j'ai ouvert la porte de sa chambre, je l'ai déposé sur son lit et lui ai rajouté une couverture sur elle pour ne pas qu'elle attrape froid même si on était en été. J'ai ensuite attrapé une de ses mèches de cheveux qui retombait sur son visage et j'ai glissé derrière son oreille. 

Je suis ensuite partit dans ma propre chambre. J'ai sauté sur mon lit ce qui a créé un énorme bruit. 

-Oh merde. 

Purée je ne suis vraiment pas discret. Je me suis rapidement glissé sous ma couverture pour éviter de faire encore du bruit même si la chambres des filles étaient à l'autre bout du couloir. Les filles dont Cléo. Cléo qui m'avait embrassé quand on dansait plus tôt dans la soirée.

Rien qu'à cette pensée je souriais bêtement dans le noir. Cette fille m'attirait comme un aimant. Elle cachait tellement de choses, elle était comme un puzzle et je cherchais les pièces manquantes pour pouvoir apercevoir le résultat final.

Elle m'intriguait à un point pas possible, je pensais à elle toute la journée. Et même la nuit. Je voyais son magnifique sourire dans mes rêves. 

Je me rappelais son regard qui perçait mon âme, de la sensation de ses lèvres sur les miennes, de nos langues qui dansaient ensemble sous une vieille musique italienne. Ce moment avait été magique, limite féérique comme bloqué dans le temps, coupé du monde réel où il y avait juste moi et elle.

Je me suis tourné dans mon lit et j'ai attrapé mon téléphone pour regarder l'heure. Mon écran de téléphone afficha qu'il était deux-heure du matin. Demain je vais être épuisé si je ne dors pas, en plus il faut aider Adelyn avec sa décoration. Ça me faisait plaisir de l'aider car en soit c'est grâce à elle que j'ai pu m'excuser auprès de Cléo. Elle avait été très compréhensive face à ma peur qu'elle me rejette, et ça me faisait chaud au cœur.

D'ailleurs, il faudra que je lui demande pourquoi elle m'a embrassé. Et pourquoi j'ai répondu à son baiser. Je me suis endormi sur ces douces pensées et sur ses interrogations pour laisser place à un nouveau jour. 


****


Moi qui pensais que j'allai être de mauvaise humeur parce que je me suis couché tard au final non, j'ai assez bien dormi, j'ai dévalé les escaliers et je me suis préparé un bol de céréales, bien évidement j'ai mis les céréales avant le lait. J'ai ouvert le frigo et j'ai sorti des fruits : des fraises et des pêches pour me faire une petite salade de fruit. Par contre, ce n'est pas des pêches plates j'ai horreur de ça, c'était des nectarines. 

J'étais donc dans la cuisine en train de couper mes fruits sur une planche à pain, en chantant une musique et en me dandinant. Quand j'ai entendu un rire derrière moi, je me suis rapidement retourné pour voir Cléo toujours en pyjama.

Elle était belle même en pyjama, ses cheveux étaient attachés en une queue de cheval haute faite à la va vite qui laissait échapper quelques mèches de ses cheveux bruns qui retombaient sur son visage. Et elle portait un pantalon large avec des motifs bleus à carreaux et un gilet long blanc fermé. 

-Waw je ne savais pas que tu étais danseur professionnel dit-elle avec un sourire en coin. 

Ce sourire me faisait fondre, qu'est-ce qu'elle était belle avec, merde. Pourquoi mon cerveau fait pleins de réflexions sur sa beauté. 

-Vas-y moques toi lui dit-je exaspéré.

-Tu peux faire un déhancher s'il te plait Kaleb. 

J'affichais une mine dégoutée.  

-Non mais ça ne va pas la tête. 

Elle rigola puis me demanda si j'avais bien dormi, j'ai immédiatement répondu à sa question omettant volontairement le fait que je n'avais pas beaucoup dormi à cause d'elle. 

-Tu veux un café me demanda-t-elle. 

-Un quoi, non berk, c'est pour les vieux le café moi je bois encore du lait.

-Tu insinues que je suis vieille ?

-Oui répondit-je. 

Elle se mit à rire. Pas un rire forcé, un rire honnête, ravissant et envoutant qui me fit rire avec elle.

J'avais fini ma salade de fruit alors je me suis assis sur la terrasse dehors pour déguster mon merveilleux petit-déjeuner. Cléo s'est jointe à moi et elle a aussi déjeuné. Nous avons mangé en silence en regardant le paysage qui s'offrait à nous et en écoutant le chant des oiseaux du matin. Je ne regardais pas mon téléphone, ce n'est pas bien pour mes yeux, je n'ai pas envie de les agressé dès le matin avec un écran. Le silence n'était pas pesant, au contraire il était très réconfortant.  


****


Nous étions en train de préparer la fête d'Adelyn, elle allait se passer principalement à l'intérieur. J'étais sur un escabeau en train d'accrocher des guirlandes, qui selon Adelyn étaient extrêmement belles. Cléo tenait l'escabeau pour éviter tout incident de se produire. Pendant ce temps, Adelyn était en train de gonfler des ballons avec de l'hélium.

Ils étaient roses pâles et blancs, ce qui était un mélange très harmonieux, certains étaient en forme de cœur et d'autre non On avait passé la matinée à tout préparer en écoutant de la musique, ça nous motivait énormément. J'avais fini d'accrocher les guirlandes, nous avions mis une nappe blanche sur la table de la salle à manger. Nous y avions déposé les vases transparents, les bougeoirs assortis aux bougies choisis par Cléo. Et bien évidemment les bougies.

Adelyn avait aussi suspendu deux ballons en forme de chiffre dorés, les chiffres formaient le nombre dix-huit, l'âge qu'elle allait avoir demain enfin ce soir à minuit. Et nous avions achetés de la nourriture assez pour tout un régiment.   

-Bon les amis, je vais acheter les fleurs pour mettre dans les vases, Cléo tu veux venir ?

-Non merci, vas-y seule, il faut encore qu'on fasse le gâteau. 

-D'accord tu gères, juste ne fait pas le glaçage au-dessus, je veux le faire répondit-elle. 

-D'accord. 

-Tu penses que je devrais prendre quelles fleurs ?

-Humm...

Elle sembla réfléchir quelques instants avant de lui répondre. 

-Je dirais que les roses c'est trop classique et pas assez originale et vu le thème et les couleurs qui reviennes, je te conseille des tulipes roses, et aussi des blanches pour contraster et des pivoines roses. Les pivoines ça donne un air de princesse. 

-Merci beaucoup t'es trop forte. A tout à l'heure dit-elle en lui envoyant un baiser de loin. 

Les deux filles étaient très fusionnelles et se complétaient parfaitement. Une fois partie Cléo se tourna vers moi et dit : 

-Tu veux m'aider à faire le gâteau ? 

-Oui pourquoi pas.


NDA

Je n'arrive pas à me rendre compte que la rentrée c'est dans trois jours. C'est passé trop vite. Malheureusement le temps s'écoule trop vite comme la rosée du matin.
Breff salut

Fell in love in july (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant