Fell in love in july (EN PAUSE)

01.Le départ

Pourquoi il a fallu qu'ils décident de m'envoyer à l'autre bout du monde ? J'étais bien dans ma maison à Fargo au Dakota du Nord aux Etats-Unis, maintenant je me retrouve dans un avion direction l'Europe. L'avion était calme à mon grand étonnement. C'était la seconde fois que je prenais l'avion et je me sentais complètement détendue comparé à la première fois. J'avais 12 ans et j'avais accompagné ma mère, on allait dans son pays d'origine en Espagne, elle voulait revoir sa famille qu'elle avait laissée en venant aux Etats-Unis pour se marier avec mon père. Entre temps je n'étais pas sortie des Etats-Unis ou même tout simplement de cet état ou peut-être que si mais je ne pense pas, je vais me fier à ma mémoire.

 Là j'étais dans les airs avec les nuages seule mais bon ça ne change pas de d'habitude. Bon je ne vais pas mentir au moins je me retrouve loin de mes parents, je vais passer un été tranquille enfin je l'espère si tout se passe bien.

 Pourquoi je dois quitter ma très chère maison, ma chambre, mon lieu de tous les possibles et bien c'est à cause de la voisine une vraie commère celle-là, toujours à se mêler de ce qui ne la regarde pas. Elle est partie dire à mes parents que les terminales organisaient un voyage en Italie avant qu'ils ne se quittent pour aller à l'université et que tous pouvaient y aller et que les organisateurs allaient louer une dizaine de villa pour tout le monde.

 Bon je précise quand même que mes parents ont payer les billets d'avions, le quart du prix de la villa car on allait être plusieurs dedans, je crois qu'elle allait être mixte et des autres trucs mais on s'en fiche. J'aurai du leur dire que je ne voulais pas y aller. Mais ils ne m'ont pas demandé mon avis comme d'habitude.

 Tu es une idiote même pas capable de leur dire ce que tu veux.

 Soudain une voix me tira de mes pensées, c'était le commandant le bord :

-Nous allons bientôt arriver en destination de l'Italie, l'avion atterrira dans quelques minutes, veuillez rester calme et tranquille jusqu'à ce que l'avion soit totalement au sol, si vous avez besoin de plus d'information, nous vous prions de vous adresser aux personnels et nous vous souhaitons un très bon séjour en Italie. Nous vous remercions d'avoir choisi notre compagnie pour votre voyage.

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J'étais arrivée à Florence, la ville où nous allions séjourner avec la plupart des terminales de mon lycée. Florence se situe au nord de l'Italie, c'est ce que j'ai lu dans le guide de tourisme que j'ai pris dans l'avion. C'est vraiment une jolie ville. Les maisons sont toutes différentes ce qui faisait de cette ville quelque chose de magnifique et de charmant. Les maisons étaient de toutes les couleurs en partant du blanc, en passant par le jaune et même en allant jusqu'au rouge. La végétation était disposée de façon à ce que cela soit harmonieux et soigné. Les lumières créaient une ambiance chaleureuse. 

Je ne savais pas qu'on pouvait être émerveillée devant quelque chose d'aussi simple qu'une ville et pourtant je l'étais. Cette ville encombrée de bâtisses plus belles les unes que les autres, de restaurants d'où émanaient les odeurs appétissantes des repas qui étaient soigneusement préparés, toute remplie de promenades et de jardins publics, heureuse de toutes les félicités. J'observais partout tant que je pouvais le faire. Soudain sans regarder devant moi, j'ai foncé dans un jeune homme en faisant tomber son sac de course par terre. Avec ce qu'il y avait dedans. Des pêches roulaient sur le sol. Franchement je n'avais pas besoin de ça dès mon arrivée ici.

-Je... Je suis dé... désolé dis-je en me baissant pour ramasser les fruits. 

Je les lui ai tendus et ai relevé ma tête. Et j'ai croisé son regard, ses yeux étaient bruns où luisaient une lumière aussi brillante que des étoiles à l'intérieure de simple pupilles. Pendant quelques instants, je me suis perdue dedans.

-Ce n'est pas grave.

-Je dois y aller répliquais-je timidement.

Ensuite je suis partie et j'ai appelé un taxi pour me conduire à la villa qu'on avait réservé. Normalement on pouvait décider avec qui on voulait la partager. Mais moi je n'ai pas d'amies, j''ai eu de mauvaises expériences avec l'amitié donc j'ai laissé tomber l'idée de me faire des amies, de toute façon je suis trop timide. C'est donc pour cela que je me suis retrouvée dans la dernière villa, je crois que j'étais avec des personnes d'une autre classe.  Juste j'étais littéralement en train de crever de chaud, chez moi il fait une température basse là c'est excessif bon j'abuse peut-être un peu. Mais bon moi dans ma valise il n'y a que des longs sweats noirs et larges bien chaud et des bas similaires. Mais bon on va faire avec ou bien j'achèterai des vêtements plus adaptés à la météo après tout j'ai une carte banquière.

J'observais la villa comme je le faisait si souvent. Elle était vraiment super grande. Ils ne rigolaient pas quand ils disaient que ça allait être incroyable. J'avançais pour rejoindre la maison avec ma valise. J'aperçu sur le côté une grande piscine où l'eau luisait. Après être entrée, je me suis posée sur le canapé et j'ai mis mes écouteurs pour être dans ma bulle. J'aperçu deux personnes dans la cuisine. Je crois qu'on était quatre dans cette maison, mais où était la dernière personne ? Je suis montée à l'étage et ai visité. Je sais je suis trop curieuse. C'était vraiment immense, il y avait de nombreuses salles de bain et chambres. Je suppose donc qu'on allait en avoir une chacune. J'ai choisi une chambre qui était magnifique, j'avais l'impression que c'était celle d'une princesse ce que je n'étais évidemment pas, loin de là. Je suis descendue pour manger quand quelqu'un parla :

- J'ai fait des pates tout à l'heure si tu veux tu peux les réchauffer et les manger me dit la fille qui était dans la cuisine plus tôt.

-Merci beaucoup répondis-je

Après avoir mangé, je suis partie dans ma chambre et ai fait ma routine du soir. Comme il faisait chaud dehors, j'ai pris une douche froide puis je me suis brossé les dents. J'allais regarder seule ma série préférée pour la millième fois quand j'ai entendu quelqu'un toquer à la porte.