13. Un chat de toit en toit

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PDV Kaleb

Rien que le fait de se promener me fait me sentir vivant. C'est pour ça que j'arborais un sourire heureux. Je pense que les deux filles l'étaient tout autant que moi. Je viens de remarquer que depuis le début de ces vacances quand on est dehors et qu'on fait une activité complètement normale ou quand je vois quelque chose de basique qui est beau je sourie, ça peut être juste écrire une carte postale pour ma famille, voir un chat noir sauter de toit en toit pendant la nuit, sous la lune qui brille, comme s'il était invincible et comme s'il ne pouvait pas tomber ou mourir. Lui il n'a pas peur de tomber car s'il ne saute pas, il ne saura jamais la sensation que cela lui procurera.

Il ne laisse pas ses peurs le conquérir, c'est comme ça que je devrais vivre, comme on devrait vivre. Comme si demain n'existait pas. Comme s'il n'était qu'une probabilité qu'il existe, qu'il soit là qu'à 50 %.

Toutes ces choses complètement normales me font être heureux, je suis heureux et c'est authentique. Même si je ressens ce bonheur pendant quelques minutes ou quelques secondes ce n'est pas grave, au moins je l'ai ressenti, il a été présent dans ma vie. C'est donc pour ça que les choses les plus simples de la vie sont les plus belles. Et comme l'a dit Platon : 

"Le risque est beau" 

Et ce chat l'a compris. Cette citation m'est revenue en tête, elle m'avait marqué. Mon grand-père adore lire, un jour j'ai feuilleté un de ses bouquins et je suis tombé sur cette citation. Mon grand-père adore les recueils de poésie et les livres de philosophie qui relate la vie. Chez lui, il a tout une grande salle qui fait office de bibliothèque où se trouvent de nombreuses étagères. Il aime particulièrement s'asseoir sur les canapés et passer ses journées là-bas. Quand j'allais chez lui, petit je passais mes journées sur ses genoux dans cette magnifique pièce. Il me racontait des histoires qui sortaient tout droit de son imagination, et j'adorais ça, j'adore toujours.  C'est envoutant et merveilleux. 


Donc nous marchions dans les ruelles de Florance. Cléo et Adelyn juste devant moi. J'ai l'impression qu'elles sont très pressées. Il y a beaucoup de végétations et de petits magasins à chaque coin de rue. Nous sommes ensuite arrivés dans le restaurant. Celui-ci était petit mais cosy. Un serveur nous a dit de nous asseoir sur une table sur le côté. Il y avait de petites lumières qui créaient une petite ambiance. Il y avait de nombreux pots de fleurs où contenaient des plantes. Le serveur nous apporta la carte et une carafe d'eau. Chacun de son côté nous la lisions avec attention pour trouver ce que nous allions manger. 

-Vous allez prendre quoi ? 

-Humm, je pense prendre des Pici.

-Moi je ne sais pas quoi prendre, tout à l'air si bon. Comment je faire pour choisir. dit-elle en soufflant. 

-Personnellement, je vais prendre des bruschetta. 

Puis l'employer qui nous a apporté la carte est revenu pour prendre nos commandes.  

-Vous avez choisi ? Nous demanda-t-il. 

Adelyn lui dit ce qu'elle voulait. 

-Je vais vous prendre des bruschetta.

-C'est une entrée, monsieur. 

-Ah d'accord, alors je vais aussi vous prendre une pizza aux saumons. 

-Et vous mademoiselle ? 

-Qu'est-ce que vous auriez pris vous ? Quémanda-t-elle. 

-Euhh...Mais..ce n'est pas moi qui vais manger. C'est vous donc dites-moi. 

-Monsieur, répondez à ma question, vous voudriez manger quoi vous ? 

Il sembla perplexe. Et il ne savait pas quoi dire. Elle voulait savoir son avis, et il sembla très ému. Cet homme semblait jeune, environ la vingtaine. Il avait les cheveux bruns longs, attaché en un chignon soigné qui faisait professionnel. 

-Si vous insistez. Je vous recommande le plat du jour : le minestrone. Et vous les voulez avec des pates ou du riz ?

-Alors je vais prendre ça s'il vous plait et avec des pates. 

Puis il est reparti en direction de ce qui devait être les cuisines. Nous avons attendu notre nourriture, en attendant on parlait de tout et de rien. Quand nos plats sont arrivés. Adelyn avait pris des Pici, c'était une sorte de gros spaghetti à pate épaisse roulé traditionnellement à la main. Contrairement aux autres pates classiques les Pici n'ont pas de taille uniforme.

Quant à moi les bruschetta étaient des tranches de pain grillés au four, frottés à l'ail et arrosées d'huile d'olive recouverte de mozzarella et de tomates aux basilics. Ce plat est vraiment parfait pour l'été. Et j'ai aussi eu ma pizza, je ne vais pas vous la décrire, c'est une pizza aux saumons.

Ensuite est enfin arrivé le plat de Cléo, c'était une soupe de légume servie avec du parmesan râpé et servi avec des pates. Nous avons commencé à manger. C'était délicieux. On était vraiment heureux d'être venu dans ce restaurant. Nous venions de finir de manger et le serveur de tout à l'heure est venu nous donner l'addition. 

-Merci beaucoup de m'avoir conseillé ce plat, c'était délicieux.

-Mais de rien répliqua-t-il en souriant ce qui creusa une petite fossette sur son côté gauche qui le rendait très sexy.

Nous avons tous les trois payé séparément. Je voulais payer leur repas mais elles ont refusé disant qu'elles n'étaient pas des michtos. Le serveur de tout à l'heure s'est approché de Cléo et lui a glissé un morceau de papier plié et il s'est enfui loin de notre table prétextant être appelé par des autres clients.

-Y'a écrit quoi ? Dit Adelyn tout excitée


NDA

Hello. Voilà le chapitre 13 que j'aime beaucoup et que je poste le jour de mon anniversaire. Je ne pense pas que c'est une coïncidence  que le chapitre que je trouve avoir le plus réussi, je le publie le jour de mon anniversaire. (Selon moi les coïncidences n'existent pas, la chance non plus ).

Je ne pense pas publier de chapitres dans les semaines qui vont suivre car je vais en vacances et je ne pense pas que j'aurai mon ordinateur.

PS : Donc vous aurez surement pas de chapitres pendant trois semaines.

Donc Addio

Fell in love in july (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant