Fell in love in july (EN PAUSE)

26. Un autre endroit, un autre temps

PDV Kaleb

Je resserrai plus fort ma main comme pour me convaincre que ce n'était pas un rêve. 

-Salut dit-elle. 

-Salut dit-je toujours ébahi. 

Puis sans rien dire, je me suis levé rapidement et je l'ai serré fortement dans mes bras. J'ai mis ma tête dans le creux de son cou. Et elle enroula ses bras autour de moi. 

Cléo s'en était sorti. Elle est dans mes bras, je la touche. Elle n'est pas morte dans cette salle de bain. Je ne rêve pas. Elle ne m'a pas glissé entre les doigts. Elle respire, elle est vivante. 

Elle est vivante.

Elle est vivante.

Elle est vivante.

Elle est vivante.

Elle est vivante.

Elle est vivante.

Elle est vivante.

Elle est vivante...

Puis j'entendit la porte de la chambre s'ouvrir. Nous ne nous sommes pas décalés, nous n'avons pas changé de position, restant dans les bras l'un de l'autre. 

-On a acheté des sandwichs, on n'avait pas la motivation pour cuisiner s'empressa de dire Adelyn. 

Dès qu'ils nous virent, Lenny chuchota quelque chose à Adelyn, elle sourit niaisement puis parla :

-Ah oui on a oublié un truc dans la voiture on ne revient dans pas longtemps, euh non enfaite dans longtemps. 

Puis le couple repartit par où il était venu. 

-Tu es bien réelle ou c'est une hallucination ? 

-Je suis réelle dit-elle après un moment comme si elle essayait de se convaincre elle-même. 

-Pas que je ne veuille pas de toi, mais tu peux te décaler un petit peu tu me fais mal explique-t-elle en grimaçant de douleur. 

-Désolé formulai-je en me décalant. 

-Ne me refait plus jamais peur comme ça, qu'est-ce que j'aurai fait si tu seras morte ? Tu es trop importante petit chat.  

Des larmes coulaient sur son visage. Je ne déchiffrais pas de la tristesse. Je ne sais pas exactement ce que c'était, mais surement pas de la colère. D'un tout autre sentiment, un bien plus fort que je ne saurai nommer. 

Je la regardai et essuyai du bout des doigts ses larmes et elle me regarda comme jamais personne auparavant ne m'avait regardé comme si je comptais pour elle, plus que sa propre vie. Elle me regarda et je la regardai, je contemplai son visage, ses cheveux bruns qui tombaient dans son dos, qui étaient ondulés au bout dû à sa coiffure de la veille, ses boucles d'oreilles dorées en forme de fougère, ses lèvres rosés, ses yeux vert d'eau qui scintillaient. 

J'ai rapproché mon visage du sien, et j'ai déposé mes mains sur son visage. Mon cœur battait rapidement, celui-ci cognait à l'intérieur de ma cage thoracique. J'ai doucement déposé mes lèvres sur sa bouche, les liant entre elles. Un feu d'artifice avait éclaté dans mon corps. J'ai fermé les yeux, et l'ai embrassé comme jamais. Comme si c'était la première et dernière fois que je le faisais. Comme si demain ne serai surement pas là et que c'était la dernière fois que je la voyais, que je posais mes doigts sur elle, que je l'embrassais.