VIII

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L Y A M I V O R Y

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L Y A M I V O R Y .

Columbia, New York.

- Tu penses qu'Espen est assez dingue pour pouvoir tuer son mec ?

Au fur et à mesure que mon esprit se réveille d'une longue nuit, des voix parviennent rapidement à mes oreilles, mais ce ne sont pas celles de mes meilleurs amis, ni d'Espen. Quand mes yeux s'ouvrent, je rencontre une paire d'iris verts et un visage écarlate.

- Apparemment non.

L'homme aux cheveux ébène s'éloigne sans un bruit alors que ses doigts triturent une lame fine et tranchante.

Ne pense pas à ça, Ly.

Sauf qu'il n'est pas le seul à en avoir une entre les mains, les deux autres coéquipiers d'Espen me fixent du regard sans cesser de jouer avec la lame, ma respiration augmente un peu plus à cette vue avant qu'un son de porte ne coupe court à mes pensées.

- Ton prince est réveillé.

En premier lieu, quand Espen remarque les lames et mes yeux dirigés vers ces dernières, son expression s'assombrit.

- Il est dépressif, pas stupide. Éloignez ça de lui ou elles finiront entre vos jugulaires.

Un silence plane rapidement au centre de la chambre et avec un bref signe de main, la pièce se vide pour ne laisser que la silhouette du châtain avancer vers moi.

- C'est adorable de penser qu'à chaque objet tranchant je risque certainement d'imaginer le pire. crachais-je.

Attrapant ma veste qui est restée sur le sol depuis hier, mes doigts cherchent mon téléphone entre les poches.

- Ce n'est pas qu'une pensée.

Au moment où son genou s'affaisse sur son propre lit, mes mains le repoussent bien trop violemment en comprenant qu'il a désormais atterri par terre dans un bruit sourd.

- Arrête de jouer Vasquez, je ne suis plus en état de te suivre dans tes défis d'accord ?

- Mes défis ? Bordel c'est la meilleure phrase que tu m'es sortie depuis notre enfance.

Je soupire quelques secondes en m'adossant contre le cadran de la porte menant à la salle de bain, désormais l'air soucieux et attendri à laisser place à la colère et la haine.

- Je ne compte pas m'excuser si je n'en connais pas la raison, ni à écarter à nouveau mes cuisses pour toi.

Avec brutalité, sa converse passe entre le creux de mes chevilles afin de laisser un espace pour qu'il puisse s'y glisser, toujours au sol, ses genoux s'entrechoquent avec les miens alors que ses lèvres sont à la limite de mon entrejambe.

- Lyam, si ton intérêt est d'écarter les cuisses pour une autre personne, dis adieu à ce beau rêve. Je suis le seul à pouvoir le faire.

Mon souffle se coupe quand ses lèvres mordillent ma hanche et ma tête se rejette en arrière. À l'instant où ses doigts remontent sur ma pommette, mes yeux s'entrouvrent pour rencontrer les siens, pleins de désir, brûlant d'amour.

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