ÉPILOGUE

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L Y A M I V O R Y

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L Y A M I V O R Y .

Manhattan, New York.

Passer quatre jours enfermer entre quatre murs à se faire interroger sur une affaire de meurtre n'est pas ce que j'avais prévu comme fête pour la fin de notre diplôme. Ni le comportement du père d'Espen qui est devenu de plus en plus agressive à chaque minute qui passait, en retenant mon sac en bandoulière avant de remonter le col de ma veste à cause du froid, j'observe patiemment le parking face au centre pénitentiaire.

J'aurais dû me douter que mon père ne serait pas enjoué à l'idée de venir me chercher, mais pas au point d'oublier le jour de ma sortie. Espen et sa moto auraient certainement été plus utile.

- Tu es le plus beau prisonnier que ce monde ait pu porter.

La voix amusée derrière moi me fait frissonner, je savais que les chances pour que mon père soit présent étaient très minimes, plus infime que celles de monter sur la moto d'Espen aujourd'hui.

- Je ne suis coupable de rien, ne me traite pas de prisonnier. chuchotais-je.

Il passe une main dans mes cheveux blonds alors que je laisse un rictus se dessiner sur mes lèvres.

- Pourtant la tenue t'allait à ravir, si seulement ton corps s'en rappelle.

Ses lèvres viennent effleurer mon oreille, jusqu'à ce qu'il replace délicatement la lanière de mon sac qui s'apprêtait à tomber. 

- Mon esprit s'en souvient parfaitement, chaque détails.

Dans ses yeux, je vois une étincelle s'illuminer à mes mots. Provoquer Espen est facile, faire face à mes actes l'est beaucoup moins.

- Rentrons avant que mon père n'est une bonne raison de t'enfermer.

- En réalité, j'avais prévu autre chose que le fête surprise de Colin.

Surpris par mes mots, il fronce les sourcils et entrouvre les lèvres.

- Je ne demanderais pas qui a vendu la mèche, mais je leurs avais dit à peu près dix fois que ça ne te plairait pas.

Replaçant sa veste en cuir sans prêter attention aux alentours, j'attrape rapidement ses poignets en le guidant vers les quartiers les plus populaires de Manhattan, passer ma soirée avec mes meilleurs amis n'a jamais été dans mes plans. Seulement cinq ou dix minutes se sont écoulées depuis ma sortie du centre.

- Attention mon prince, j'ai la permission de minuit. chuchote-t-il.

Mon rire rejoint le sien tandis que j'arpente avec gaieté les dernières rues qui me séparent du bar habituel. Les passants légèrement saoule et avide de besoin charnel dévalent à côté de nous.

DefencelessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant