T2.
Lorsque Lyam Ivory atteint ses dix-huit ans, dans son esprit tout est clair : il doit absolument conserver sa place dans l'équipe de baseball dont il est le capitaine, préserver ses joueurs et ne pas gaffer jusqu'à la fin de son diplôme.
Petit...
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L Y A M I V O R Y .
Columbia, New York.
Trente, trente-et-un..
Le nombre de gouttes de sang qui se répand lentement sur mes doigts en finissant leurs cours sur le sol en bois, la pluie s'est arrêtée depuis quelques minutes et le silence règne encore. Mes yeux se sont fermés dès que Mason a perdu conscience, et les larmes ont commencé à couler quand mon chuchotement s'est répandu.
- Alvin, Zach.. ?
Ils n'ont pas répondu. Seul le vent faisant claquer les portes s'est fait entendre, alors j'ai empoigné mon téléphone brisé et recouvert de sang pour appeler le contact d'urgence.
- Lyam.
La voix rauque d'Espen m'a fait sangloter un peu plus, mon cœur s'est serré en créant une douleur anormale dans ma poitrine.
- S'il te plaît, il faut que tu viennes, ils ne vont pas bien.
Un long silence à commencer à me faire douter de moi-même, suis-je réellement en appel avec lui ? Je ne sais plus ce qui se passe.
- De qui tu parles, Lyam ?
Mes yeux se détournent sur la silhouette de Sam qui gît sur le côté, le drap en satin qui était posé près de l'escalier est désormais roulé en boule sous son oreille pour empêcher le sang de se répandre. Valentine aurait dû être là, elle aurait dû m'aider avec Mason qui n'a pas cessé de voir son pouls se ralentir au fil des minutes.
- Quelqu'un est entré dans la maison. Alvin et Zach ne répondent pas, j'ai peur Espen.
- Est-ce que tu es blessé ?
Mon reniflement retentit dans la pièce alors que je triture nerveusement mon haut noir.
- Non, j'ai seulement une énorme migraine qui s'intensifie.
Lentement, je replie mes jambes sur mon torse avant de reculer jusqu'au meuble de la cuisine qui laisse uniquement la pénombre me cacher de cette scène horrible.
- Navré de ne pas pouvoir intervenir mon prince, dis-moi où tu te caches.
- Sous l'escalier.
Alors que je pensais ce cauchemar terminer, des pas se font entendre au-dessus de moi, lent et presque joueur. Comme si cette personne cherchait à me terroriser, et c'est totalement réussir. Je suis pétrifié.
