XXV

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L Y A M I V O R Y

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L Y A M I V O R Y .

Columbia, New York.

Le match de baseball a été retardé de dix minutes à cause de Sam et sa gueule de bois, ou sûrement de Mason qui s'est écroulé dans les vestiaires avec le visage pâle et la respiration sifflante. Durant ces dernières minutes, j'ai tenté d'éviter mon père qui est arrivé une seconde avant le coup d'envoi.

- Regardez-moi, tous.

Mes yeux se relèvent sur le coach qui affiche un air exaspéré par nos comportements, personne ne parle. Car ils savent tous qu'on a merdé hier soir.

- Vous êtes des gamins de dix-huit ans, une seule et unique responsabilité planez sur vos têtes. Dormir profondément sans faire de conneries la veille de votre dernier match. crache-t-il.

Alvin triture nerveusement les manches de son haut alors que Zach reste silencieux, je comprends que ça s'est arrangé entre eux grâce au sourire qu'il se lance.

- Cette situation te fait rire Lestrange ? Le banc de touche t'attend encore si tu le souhaites.

Zach fronce les sourcils et secoue la tête, mes bras sont encore endoloris par l'entraînement intensif qu'il nous a fait subir.

- L'équipe de Yale ne plaisante pas, vos neurones doivent être connectés et en parfaites symétries pour les battre.

- Nous allons faire le maximum, coach. C'est promis. soufflais-je.

Pourtant j'ai l'impression qu'il a déjà abandonné depuis longtemps, le silence qui plane dans les vestiaires le prouve.

- Allez sur le terrain.

Mason est le premier à quitter la pièce, suivi des autres qui semblent insatisfaits de cet ordre. La silhouette allongée de Sam me pousse à m'asseoir à ses côtés.

- Est-ce que tu te sens d'y aller ?

Ses cils papillonnent légèrement jusqu'à ce qu'il détourne le regard, le replacer sur le terrain risque d'être compliqué et d'attiser la curiosité du public. Mais ce n'est pas ce qui m'inquiète.

- Appelle Espen, dis-lui de me remplacer.

Mon rire résonne immédiatement suite à sa phrase, sauf qu'il ne semble pas plaisanter, au contraire.

- Espen ne fait pas partie de cette équipe, tu ne vas pas rater ton dernier match pour une gueule de bois.

- Arrête d'avoir peur, il ferait n'importe quoi pour que tu le pardonnes encore et encore. Fais-moi confiance, cette histoire est terminée Lyam, autorise-toi à être heureux maintenant.

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