Chapitre 39

35 8 0
                                    

- Tu n'as toujours pas ton téléphone portable ? Me demande Sophia.

- Non toujours pas, je sais pas combien de temps ça va durer mais j'en ai marre.

- Je veux bien le croire, peut être qu'il te le rendra quand ton patron aura disparu de ta vie.

- Ça va être long alors, car il est pas prêt de quitter mon esprit.

Elle me sourit pour me réconforter, dehors je vois la voiture de mon père, j'embrasse Sophia et je fonce jusqu'à la voiture, je m'installe et on y va.

- Comment c'est passé ta journée ? Demande mon père.

- Tranquille, on se parle comme ci de rien n'était mais je sais qu'il est toujours en rogne et moi je lui en veux à cause de cette situation. Notre relation n'est plus comme avant, il me manque.
Arrivé, je fonce dans ma chambre en saluant rapidement ma mère et abuela, je préfère vivre séquestrer dans cette chambre qu'être avec eux dans une ambiance morose. Même mes devoirs sont limite un plaisir maintenant. Et je pense que ce week-end je vais le passer dans mon lit.
Samedi matin ma mère débarque comme une folle dans ma chambre ,

- Tu n'es pas encore debout ? Lève toi feignante !

Je grogne sous ma couette,

- C'est le week-end, laisse moi tranquille.

- C'est le week-end certes mais tu dois te lever, aujourd'hui on a des invités. Elle tire sur les rideaux de la fenêtre ce qui me rends limite aveugle .

- Qui va venir ?

- Tu verra donc maintenant tu te lève,  tu te lave et tu t'habilles.

Je finis par me redresser, pourquoi je dois rencontrer ses invités ? Je fais la grimace et me force à sortir de mon lit, je me prépare et descends au rez-de-chaussée,  je salue tout le monde.

- Mi pequeño amor, hola, me dit abuela.  ( Ma petite chérie, bonjour)

- Hola repond-je en souriant.

Elle me fait un énorme bisou sur la joue,

- Bien dormido ?

- Oui.

Elle me pousse à m'installer à table pour le petit dej, les filles nous rejoignent, mais il manque quelque chose ?

- Où est papa ?

- Il est parti faire quelques courses dont je vais avoir besoin, répond ma mère. 

Ma grand-mère pousse un râle,  est ce que c'est dut à mon père ? Je ne sais pas pourquoi mais ils ne se sont jamais entendu tout les deux, je sais que c'est dut à l'argent de papa, ma grand-mère n'a jamais aimé les gens fortuner, elle n'arrête pas de dire que ce sont des poules qui se pavanent avec leur or. Pourtant moi et ma mère, on a jamais manqué de rien avec mon père.
Mon père rentre justement,  il dépose les sacs sur la table de la cuisine,

- Bonjour chérie me dit-il.

- Bonjour. Mon bonjour paraissait légèrement froid.

- Bien dormi ?

- Oui, dit moi, tu sais qui sont les invités en question ?

Mon boss me prends pour sa femme (En Réécriture) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant