Petite Poupée

Chapitre 8

— Pourquoi alors sentais-je de l'irritation dans ta voix ? Es-ce que tu es déçu ? Dit-je.

Son poings se referme, sa mâchoire se crispe.

La sonnerie de l'université retentit.

— On en a pas encore fini, ne pense pas que j'ai oublié ta dette.

Putain.

Il me dépasse en poussant mon épaule.

Harven fait un signe amical de sa main à ses amis puis fait un clin d'œil à un groupe de filles.

Je ne le supporte plus.
Juste de le voir me donne envie de vomir.

Je n'arrivais pas à véritablement me concentrer pendant les premiers cours.
Mes jambes tremblaient.
Mais j'étais rassuré de savoir que Harven n'était pas au courant que je fréquentais son père.

Le dernier cours de la journée semblait si long, je voulais absolument rentrer chez moi, me reposer et pourquoi pas un peu réviser.

J'en avais marre de cette université et surtout de Harven.

Pendant toute la journée, il n'arrêtait pas de me regarder quand il parlait avec d'autres filles avec un petit sourire en coin.

Je détournais toujours les yeux mais il semblait toujours en permanence se mettre en face de moi pour draguer ou pour prendre des numéros.

Malgré que je ne voulais pas voir ses scènes là devant moi, mes yeux n'étaient que attiré pour espionner dans l'espoir peut-être de lire les lèvres d'Harven pour savoir ce qu'il disait à ces futures conquête.

C'était de la pure curiosité. Tout simplement.

J'avais toujours cette impression quand il parlait aux autres filles qu'il était beaucoup plus gentil avec elles. Es-ce que c'était pour mieux les manipuler ? Pour les mettre plus facilement dans son lit pour les jeter après ?

Je ne saurais véritablement le dire mais il avait cette sympathique, cet air sincère.
Es-ce qu'il n'était pas comme ça avec moi parce qu'il me détestait ?

Je me posais trop de questions a propos lui en ce moment et c'était fatiguant.

Je dépasse le portail de l'université, le cours rapidement terminé… pour mon plus grand bonheur. Je me dirige vers un arrêt de bus mais une voiture de sport freine bruyamment à la limite du trottoir. Ameutant tous les passants, même ceux qui sont au loin de la rue.

Choquée pensant que mes heures étaient arrivées, la vitre de cette voiture se baisse.

— Monte dit une voix dominante.

Je me penche pour regarder qui est le conducteur. Harven.

— Tu as intérêt à monter. Par excès de colère je pourr-

J'ouvre la portière et je le rejoins dans sa voiture.

Il sourit.

— Qu'est-ce que tu me veux encore ?

— Tu as l'argent ?

— Non, je ne peux pas avoir une telle somme sur moi ou même tout de suite ou même dans le mois.

— Allons chez moi, je suis sûr que mon père est encore au travail à cette heure.

— Attends, je-

— Quoi ?  Pense-tu que je vais attendre des années pour juste 500€ ?

Il démarre et fonce sans regarder les feux de circulation. Pendant le trajet, je me suis vue mourir plusieurs fois.